L'entreprise MBT est un spécialiste du transport du BPE. Aujourd’hui, MBT s’est engagé sur la voie de l’hybridation. A savoir, la combinaison entre un porteur ou tracteur à motorisation au gaz et un équipement électrique.
Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
MBT est un spécialiste du transport du BPE, implanté sur la région toulousaine. En parc, pas moins de 43 toupies, exploitées à 50 % en spot et via des contrats permanents, pour l’autre moitié. Man et Scania constituent les deux marques de porteurs et de tracteurs privilégiés par MBT. Et, côté équipements, on retrouve, à parité, les constructeurs Liebherr et Schwing Stetter. Aujourd’hui, MBT s’est engagé sur la voie de l’hybridation. A savoir, la combinaison entre un porteur ou tracteur à motorisation au gaz et un équipement électrique. « Le 100 % gaz en toupie manque encore un peu de puissance », estime Bruno Martin, président de MBT.
Pour une utilisation à 100 % urbaine
C’est dans ce cadre de ce développement que vient d’être mis en service sur l’agglomération bordelaise un ensemble comprenant un tracteur Scania de G410 A4x2NA roulant au GNC et une toupie électrique LiebherrETM 1204 sursemi-remorque. Ce matériel est aux couleurs d’Edycem BPE (groupe Herige), qui en a fait la demande, pour une utilisation à 100 % urbaine. « Cela s’inscrit dans notre démarche RSE, indique Wilfried Decombredet, directeur régional Edycem. Sur chantier, il y a zéro émission de CO2, le moteur du tracteur étant coupé et l’entraînement de la cuve assuré par une motorisation indépendante électrique». Le bruit est aussi réduit à sa plus simple expression. Un plus pour les livraisons le matin.
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MBT a passé commande de deux ensembles similaires, qui doivent entrer en service chez LafargeHolcim, toujours à Bordeaux, et chez Point.P, sur Toulouse. Et d’ici à 2022, le prestataire devrait aussi proposer un dispositif 100 % électrique. La toupie sur semi-remorque sera une Liebherr. Quant au tracteur, il est construit sur la base d’un Volvo thermique, mais transformé en électrique en Suisse. « Ce véhicule offre une autonomie de 340 km, soit environ 12 h de travail, et peut être rechargé à 80 % en moins de 45 mn », conclut Bruno Martin.
Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine