Depuis décembre 2021, la Cetih est certifiée QualiOPI pour son centre de formation. Ce dernier propose plusieurs modules dans le domaine de l’enveloppe et de la rénovation énergétique.
Depuis décembre 2021, la Compagnie des équipements techniques et industriels pour l’habitat (Cetih) est certifiée qualité QualiOPI 1 pour son centre de formation (CFC) situé à Carquefou, en Loire-Atlantique (44). Ce centre propose 20 programmes d’apprentissage à destination des professionnels de l’habitat. Ils s’organisent autour de quatre catégories : menuiserie, énergie solaire, isolation et ventilation/travail en hauteur.
Alliant théorie et pratique, les modules permettent à tous les corps de métiers de la construction de monter en compétence et de répondre aux nouveaux besoins du marché. A savoir, l’évolution des réglementations, les contraintes techniques d’installations des produits connectés ou encore l’auto-consommation solaire. Ainsi, la certification QualiOPI permet une prise en charge totale ou partielle du financement des formations inscrites dans les plans des entreprises de moins de 50 salariés. D’ailleurs, depuis son ouverture, le centre a formé près de 1 100 apprenants.
Cetih adapte ses formations
« Les produits intègrent de plus en plus d’innovations technologiques, précise Thierry Charpentier, responsable du CFC. L’enveloppe de l’habitat s’appréhende dans sa globalité, en jouant sur la complémentarité des produits. Il s’agit donc pour les artisans de devenir poly-compétents. Par exemple, un menuisier se doit d’avoir des connaissances en électricité pour installer des produits de domotique comme une fenêtre connectée. »
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Côté énergie solaire, le centre de la Cetih propose des formations dédiées aux solutions photovoltaïques, dont trois QualiPV, agrées Qualit’ENR. Permettant alors d’acquérir le label RGE PV. De plus, le CFC offre un module d’apprentissage autour de la RE 2020. « Il s’agira pour les professionnels d’intégrer dans leur quotidien quelques nouveaux impératifs qu’impose ce changement de réglementation », conclut Thierry Charpentier.