« Là où est le danger, le remède pousse aussi », disait le poète allemand Hölderlin. L’herbe pourrait devenir l’allié de l’homme pour réduire les émissions nettes à effet de serre, au même titre que le bois.
« Là où est le danger, le remède pousse aussi », disait le poète allemand Hölderlin. L’herbe pourrait devenir l’allié de l’homme pour réduire les émissions nettes à effet de serre. Au même titre que le bois. Pour cela, il faudrait qu’elle s’impose comme principal matériau isolant dans le monde, selon la méthode développée par Stefan Grass, en Suisse au début du siècle, et commercialisée en Belgique sous la marque Gramitherm. Le marché de l’isolation est multinational et demande des investissements massifs. Quand un site de production de laine minérale est lancé, le cubilot produit 24 h/24 pendant de longues années. Indépendamment de la conjoncture. Et les isolants produits, légers, mais volumiques, doivent être écoulés coûte que coûte. C’est dans cet univers sans pitié que les isolants biosourcés réussissent malgré tout à faire leur trou. Au regard de la laine de bois, de l’ouate de cellulose, voire du marché émergent de la paille. L’herbe est un peu lotie au registre des dernières inventions loufoques. Comme les plumes de canard il y a quelques années.
Cet article est réservé aux abonnés
des revues Béton[s] le Magazine et Process Industriels.
En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr :
- Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction…
- Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses)
- + vos newsletters pour suivre l’info en continu