Retour d’expérience pour l’Exegy

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Arnaud Le Brun
24/03/2023
Modifié le 27/03/2023 à 12:30

A Saint-Vulbas, la construction du nouveau centre de formation “Cesame” a eu recours au béton ultra bas carbone ExegyUBC. Une innovation environnementale qui a nécessité une modification des habitudes sur le chantier.

Article paru dans le n°105 de Béton[s] le Magazine

La plate-forme pédagogique du centre de formation “Cesame” s’articule autour d’une structure en béton ExegyUBC à base de laitier activé. [©Vinci]
La plate-forme pédagogique du centre de formation “Cesame” s’articule autour d’une structure en béton ExegyUBC à base de laitier activé. [©Vinci]

Durant l’année 2022, Citinea et Vinci Construction ont achevé la construction du tout nouveau centre de formation Cesame, à Saint-Vulbas. Un projet qui s’est inscrit dans une démarche environnementale, puisque la plate-forme pédagogique comporte une ossature en béton ultra bas carbone. En l’occurrence, l’ExegyUBC (ultra bas carbone), co-développé par Vinci Construction et Ecocem. Et produit par Bétons des Monts du Lyonnais. A base de laitier activé, cette solution offre une économie de 70 % de C02 par rapport à un béton C25/30 traditionnel. Sa spécificité réside dans le fait que 100 % du ciment a été substitué par le liant alcali-activé Ecocem Ultra.

Lire aussi : Vinci Construction France : L’ultra bas carbone fait son entrée sur le Grand Paris Express

Des solutions adaptées

Une innovation qui nécessite tout de même une nouvelle organisation. « Nous avons privilégié les échanges et les partages de connaissances, déclare Amaury Eyraud, conducteur de travaux principal chez Citinea. L’objectif était d’avoir des retours d’expériences de l’ensemble de nos chantiers. Cela nous a permis de créer des solutions adaptées à ce nouveau béton. »

Ainsi, les technologies de certains partenaires ont été mises à contribution. Telles, celles de Peri, fournisseur des coffrages équipés d’un dispositif de chauffage électrique. En effet, le béton ExégyUBC avait besoin d’être chauffé à environ 60 °C. « Cette contrainte change quelque peu nos habitudes, souligne Victor Fernandes, chef de chantier chez Citinea. Il faut prendre des précautions pour s’assurer que le béton a atteint une résistance suffisante avant de décoffrer. »

Article paru dans le n°105 de Béton[s] le Magazine

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