Spécialiste de la fabrication additive, XtreeE accélère le déploiement de son réseau mondial d’unités d’impression 3D connectées pour la construction.
Après deux premières levées de fonds de 1,1 M€ en 2017 puis de 1 M€ en 2018, l’entrée à son capital de Vinci Construction, de Shibumi International et d’Holcim France, XtreeE poursuit son essor. Le spécialiste français de la fabrication additive hors site accélère le développement de son réseau mondial d’unités d’impression 3D connectées. Aujourd’hui opérationnelle, sa plate-forme “Printing-as-a-Service” met à disposition de ses clients un catalogue de produits certifiés et de nombreux outils numériques d’assistance. Ceci, afin de faciliter la conception architecturale et la réalisation de pièces en impression 3D béton. Ainsi, les professionnels qui conçoivent ou fabriquent peuvent développer leur projet selon un système constructif optimisé et durable. Ils ont aussi la possibilité de bénéficier d’un accompagnement dynamique de la part d’XtreeE, via une formation à la modélisation paramétrique ou à l’exploitation de systèmes d’impression 3D robotisés.
Accompagner localement les partenaires
Enfin, cette plate-forme connecte les maîtres d’ouvrage à la communauté des concepteurs/architectes, designers et ingénieurs (AEC). Mais aussi aux fabricants et constructeurs basés à l’autre bout du monde. Tout acquéreur d’un système d’impression 3D peut intégrer cet éco-système et rejoindre la communauté XtreeE. « Notre modèle repose sur un éco-système dit “multi-local”, précise Alban Mallet, co-fondateur et directeur général d’XtreeE. Cela nous permet de produire des éléments de constructions structurels sur mesure aux quatre coins du globe. L’enjeu est d’imprimer au plus près des chantiers. Grâce à notre plate-forme numérique et à nos services de conception-réalisation, notre volonté d’accompagner localement nos partenaires est devenue réalité. »
Une technologie au service de l’environnement
A l’aide de cette technologie, XtreeE souhaite réduire l’impact environnemental de la construction. En effet, cette solution permet de baisser jusqu’à 70 % la consommation de ciment, donc l’impact carbone qui y est rattaché. Aujourd’hui, l’industriel utilise principalement des bétons à ultra hautes performances. Mais il a su développer l’usage d’autres matériaux imprimables comme le plâtre, la terre crue, les géopolymères, le cuir recyclé… « L’ambition commune de l’équipe est avant tout environnementale, déclare Romain Duballet, co-fondateur et directeur d’XtreeE. L’impression 3D et, plus largement, l’automatisation de la préfabrication rendent possible des constructions plus respectueuses de l’environnement. Ceci, grâce à une utilisation optimisée de matériaux sourcés localement. Qui plus est, nous réduisons la pénibilité du travail et les risques d’accidents sur le chantier. »
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Un réseau de plus de 50 unités d’impression 3D d’ici 2025
A l’heure actuelle, qu’il s’agisse d’éléments architecturaux, d’infrastructures ou de mobiliers intérieur ou extérieur, XtreeE compte plus d’une quarantaine de réalisations. L’entreprise a porté, au cours de ces dernières années, à douze le nombre de ses unités de fabrication additive. En France, le groupe de BTP Spie Batignolles est devenu, au sein de l’Hexagone, le premier acteur de la construction à s’équiper d’une telle solution.
Par ailleurs, le déploiement de trois nouvelles unités d’impression 3D connectées vient d’être opéré par les partenaires d’XtreeE, en Suisse, aux Etats-Unis et au Japon, Dans sa stratégie, l’industriel compte, à travers le monde, structurer un réseau de plus de 50 unités équipées de cette technologie d’ici 2025.
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