Hydrostop poursuit ses développements dans le domaine de la gestion des eaux de process avec Hydroflow. Ce système connecté permet d’optimiser l’utilisation des eaux disponibles sur une centrale à béton.
Article paru dans le hors-série 27 de Béton[s] le Magazine, dédié à la centrale à béton.
Aujourd’hui filiale du groupe Quadra, l’industriel angevin Hydrostop est né il y a plus de 50 ans. Il partage son activité entre deux spécialités. D’un côté, la mesure de l’humidité dans le cadre de la production du béton. De l’autre, le traitement de l’eau. « Le fruit de la fusion avec Clean Water Box, opérée en 2016. Nous avions créé cette entité 4 ans plus tôt », souligne Thomas Gaborieau, directeur général d’Hydrostop. A ce niveau, l’industriel propose aujourd’hui Hydroflow, un système connecté qui permet d’optimiser l’utilisation des eaux disponibles sur une centrale à béton. « L’idée est de mettre en place une véritable stratégie de l’emploi de l’eau pour choisir celle considérée comme le moins coûteuse pour l’environnement. »
Toutes les sources sont identifiées : eau chargée, eau recyclée, eau de pluie, eau puisée, eau provenant du réseau. Hydroflow est une sorte de concentrateur d’informations. Il reçoit les données issues des compteurs et des différents capteurs. Il les centralise pour permettre à la centrale de jongler entre les différentes sources, selon les préférences prédéfinies.
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Savoir traiter et gérer les effluents
Au-delà de cette innovation, Hydrostop continue à être présent dans le domaine du traitement des retours de bétons frais. « Les bétons résiduels non consommés sur chantier représentent environ 3 % du volume total annuel produit par une centrale », rappelle Thomas Gaborieau. Soit une moyenne de 600 m3, qu’il est indispensable de recycler et de valoriser ! Quant aux eaux issues du process, elles avoisinent 30 % du volume d’eau consommé.
Pour répondre à cette nécessité de traitement et de gestion des effluents, tant au plan environnemental qu’économique, Hydrostop apporte un ensemble de solutions intégrées, autonomes et automatisées. Au programme figure la gestion des niveaux des bassins, la mesure des taux de matières en suspension, la séparation des sables et des graviers. Mais aussi, la déshydratation des boues, la filtration de l’eau ou encore la neutralisation du pH. Par ailleurs, Hydrostop fabrique et installe toute une série d’équipements conventionnels, tels que cannes de lavage, matériels de pompage, systèmes de transfert d’effluents chargés ou non…
Une production 100 % locale
L’autre pan de l’activité Hydrostop se situe dans la mesure. « Nous proposons un ensemble de capteurs permettant la maîtrise des éléments périphériques à la fabrication du béton. » Ainsi, l’industriel a développé sa propre propose sa sonde de technologie micro-ondes pour mesurer l’humidité dans le sable et le gravier. Idem avec les désormais classiques H 500 et H 2000, systèmes de régulation de l’humidité dans le malaxeur lors de la production des bétons. La gestion des stocks dans les silos et les adjuvants, la température dans les silos et les trémies ou encore la plasticité du béton dans le malaxeur sont autant de solutions connexes, qui complète le catalogue Hydrostop.
Industriel tricolore, Hydrostop a opté pour une production 100 % locale. « Nous travaillons avec des partenaires français spécialisés qui nous fournissent les composants et les sous-ensembles que nous assemblons dans notre propre atelier », insiste Thomas Gaborieau. Eléments développés au sein du bureau d’études intégrés.
Aujourd’hui Hydrostop compte 17 collaborateurs, réalise un chiffre d’affaires compris entre 3,5 et 4 M€. Il exporte 20 % de sa production et vient de signer un partenariat avec Ecla Industries. Ce dernier assure la représentant de la marque sur la moitié Est de la France, l’Allemagne, le Benelux et la Suisse. Ceci, depuis le 1er septembre 2023.
Article paru dans le hors-série 27 de Béton[s] le Magazine, dédié à la centrale à béton.