Lors de la 4e édition du colloque national “Biomasse” du SER, les 1er et 2 juillet derniers, le SER et l’Ademe ont signé un nouvel accord sur les chartes d’engagements du label “Flamme verte”.
Lors de la 4e édition du colloque national “Biomasse” du Syndicat des énergies renouvelables (SER), les 1er et 2 juillet derniers, le SER et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) ont signé un nouvel accord sur les chartes d’engagements du label “Flamme verte”. Cet accord renforce les exigences en matière de rendement énergétique et d’émissions de polluants. De nouvelles classes de performance ont ainsi été créées.
Rappelons que le label “Flamme verte” regroupe aujourd’hui plus de 63 entreprises signataires pour 90 marques commerciales actives sur le territoire français. L’année dernière, ses ventes ont représenté plus de 80 % des ventes enregistrées sur le territoire français. Créé en 2000 par l’Ademe et les professionnels du chauffage au bois, ce label, géré par le SER, est le label de qualité du chauffage domestique au bois. Sa vocation : promouvoir l’utilisation du bois par des appareils de chauffage performants et identifier ceux les plus performants sur le plan énergétique et environnemental.
Ces chartes portent sur les engagements devant être appliqués par les industriels signataires pour les appareils indépendants (foyers fermés/inserts, poêles et cuisinières) et les chaudières domestiques (chargement manuel ou automatique). En permettant la diffusion d’équipements de chauffage au bois performants, le label “Flamme verte” participe aux objectifs que s’est fixée la France dans son plan national de développement des énergies renouvelables : équiper 9 millions de foyers d’un dispositif de chauffage au bois à l’horizon 2020. A l’heure actuelle, plus de 7,4 millions de ménages se sont tournés vers cette énergie renouvelable, parmi les moins coûteuses actuellement et vecteur d’emplois locaux non-délocalisables.