L’Ademe a présenté les résultats de sa campagne 2015 d’Open. Il s’agit là de tirer un bilan statistique des travaux achevés l’année précédente, une enquête menée par l’Observatoire permanent de l’amélioration énergétique du bâtiment (Open).
L’Ademe a présenté les résultats de sa campagne 2015 d’Open. Il s’agit là de tirer un bilan statistique des travaux achevés l’année précédente, une enquête menée par l’Observatoire permanent de l’amélioration énergétique du bâtiment (Open).
Cette enquête permet d’avoir un regard précis sur l’évolution des travaux énergétiques et deviendra une base solide de comparaison avec l’accumulation des données, années après années. Pour 2014, il faut retenir que plus de 3,5 M de rénovations de logements ont été achevées en 2014, dont 288 000 rénovations performantes ou très performantes. Ces rénovations représentent une dépense totale de près de 35 Md€. Alors que la dépense moyenne par ménage s’élève à près de 10 000 €, les aides financières ont permis de diminuer la facture des travaux de rénovation des ménages de 17 % en moyenne (soit d’environ 1 700 €). Ce sont les travaux sur les fenêtres qui touchent le plus de logements, mais les travaux sur la toiture et/ou les combles qui génèrent la dépense totale la plus importante.
D’un point de vu économique 1 212 000 logements ont été touchés par des travaux sur les fenêtres, soit un total de 6,3 Md€ de dépenses engagées. Avec 6,76 Md€ ce sont les toitures qui ont coûté le plus cher, mais n’ont concerné que 1 060 000 logements. Pour les murs, se sont 1 072 000 de logements qui ont bénéficié de travaux pour un total de 5,35 Md€. Viennent ensuite le chauffage avec 998 000 logements et 5,35 Md€, devant l’eau chaude sanitaire, qui ferme la marche avec 601 000 logements touchés, une base trop faible pour avoir des données en terme de retombées économiques. L’étude détaille que par travaux, la dépense moyenne a été de 9 978 €, avec une moyenne d’aide de 1 702 €, les ménages ont donc eu à leur charge une moyenne de 8 276 €. L’Etat a donc participé aux travaux, en moyenne, à hauteur de 17 %.
Le reste de l’étude, et notamment le détail poste par poste est disponible ici.