Modifié le 15/11/2018 à 16:53
La Capeb annonce des chiffres favorables pour le 4e trimestre 2017, mais reste sur ses gardes pour l’année 2018.
L’activité de l’artisanat du bâtiment région par région. [©Capeb]
Ce jeudi 18 janvier 2018, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (
Capeb) a présenté des chiffres favorables pour le 4
e trimestre 2017 dans le secteur de l’artisanat du bâtiment clôt. En effet, l’activité présente une hausse passant de + 1,5 % au 1
er trimestre à + 3,5 % fin 2017. Ainsi, elle atteint un volume de + 2,5 %, contre + 1,5 % en 2016. Cependant, l’organisme reste prudent pour l’année 2018.
« Le contexte économique est globalement favorable : les taux d’intérêt restent attractifs, le nombre de transactions historiquement important, et les mises en chantiers et les autorisations sont encore élevées, confirme
Patrick Liébus, président de la Capeb.
Toutefois, le marché ne manquera pas de subir le contrecoup de la modification du crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite) et du recentrage des dispositifs Prêt à taux zéro (PTZ) et Pinel. Il ne faudrait donc pas que de nouveaux coups de rabot viennent infléchir la courbe d’activité de l’artisanat du bâtiment, qui se redresse enfin ! »
Quelques chiffres :
– En termes de volume d’activité, la construction neuve augmente de + 7,5 %, tandis que le secteur de l’entretien-amélioration enregistre une croissance de 1 %.
– L’activité de l’artisanat des régions Bretagne et Pays de la Loire est en tête du classement avec une croissance de + 4,5 %.
– Les entreprises de 10 à 20 salariés connaissent une bonne reprise, avec + 4,5 % de croissance par rapport à 2016, quand les entreprises de moins de 10 salariés présentent une augmentation de l’activité de + 3,5% sur la même période.
– Les métiers de la maçonnerie bénéficient d’un bond de + 5 % et l’activité des travaux de second œuvre technique s’intensifie aussi ce trimestre. L’aménagement-décoration-plâtrerie croît à un rythme stable : + 1,5 % depuis 5 trimestres consécutifs.
– Les carnets de commandes représentent 87 jours de travail au début du mois de janvier 2018, soit 5 jours de plus qu’un an auparavant, mais 3 jours de moins qu’au mois d’octobre.