Le chiffre d’affaires de Loxam a atteint 1,483 Md€ en 2018, augmentant de 8 %. Une année assez calme pour le loueur sur le plan des achats internationaux.
Le chiffre d’affaires de Loxam a atteint 1,483 Md€ en 2018, augmentant de 8 %, dont 4 % en croissance organique. Une année assez calme pour le loueur sur le plan des achats internationaux, mais marquée par l’intégration des acquisitions des années 2016 et 2017, notamment le groupe Lavendon (Royaume-Uni) et Hune (Espagne). « Les trois pôles d’activité – pôle généraliste France, pôle “Spécialités France” et pôle International, pesant chacune 44 %, 15 % et 41 % dans l’activité de Loxam – ont progressé de manière homogène à 6 %, 6 % et 12 % », explique Stéphane Hénon, directeur général. Les activités en France ont profité de la bonne santé de la construction et surtout du bâtiment, clientèle majoritaire du loueur. Malgré un ralentissement de la construction en Europe et du bâtiment en France, Gérard Déprez, Pdg de Loxam, prévoit une année 2019 semblable à 2018 en croissance interne – c’est-à-dire sans préjuger d’acquisitions éventuelles. Mais il s’attend à un ralentissement des activités en 2020.
Matériels sur crémaillères : pour l’Ile-de-France
Dans cette activité, la division Loxam Laho Tec (chiffre d’affaires situé sous la barre des 10 M€) représente, à elle seule, une spécialité. Issue – comme son nom l’indique – de Laho Equipement, rachetée en 2007, cette division propose à la location des matériels d’élévation de personnes, plates-formes suspendues, des échafaudages et des matériels “sur crémaillères”. Son offre de coffrages modulaires manuportables a été transférée dans des agences Loxam généralistes, qui ont historiquement la clientèle pour ce genre de produits. « Loxam Laho Tec est en déclin sur son activité treuils et en croissance sur son activité ascenseurs, monte-charge de chantier et plates-formes auto-élévatrices », explique Gérard Déprez. Et Stéphane Hénon, de poursuivre : « Ces matériels répondent à une demande, pour l’essentiel, constituée des chantiers des grandes métropoles et des majors de la construction ». C’est pourquoi elle ne nécessite qu’une unique implantation en Ile-de-France. « Ces matériels sont utilisés pour la construction d’immeubles, de bureaux en béton, entre autres, ainsi que pour la pose de l’isolation par l’extérieur des immeubles d’habitation. Ils sont donc tributaires de la conjoncture de l’immobilier de bureaux et des réglementations thermiques, conclut Stéphane Hénon. Nous sommes en concurrence surtout avec les constructeurs de matériels, qui ont un parc de location. Notre valeur ajoutée, c’est l’étendue de notre gamme, ainsi que notre flexibilité de loueur ».
Michel Roche