L'OL Vallée, un espace qui regroupe bureaux, salle multi-fonction va permettre d'accueillir 16000 personnes. L'entreprise Wacker Neuson a aidé à la conception de seize poteaux en "Y", reprenant la forme d'un IPN.
Cet article est à retrouver dans Béton[s] le Magazine n° 93
RHONE. A l’ombre du stade de l’Olympique Lyonnais pousse l’OL Vallée, un ensemble de bureaux, salle multi-fonctionnelle de 16 000 personnes et espace tertiaire. Pour le R+7 de bureaux, l’architecte a dessiné le parking parsemé de seize poteaux en “Y”, venant soutenir l’étage supérieur. « Non seulement, ce sont des poteaux en “Y”, mais chaque branche a une surface en négatif, rappelant la forme d’un IPN », détaille Irvann Demartino, responsable du projet pour Atout Coffrage. Cet industriel a donc conçu un coffrage bois, permettant de reproduire la forme voulue. Tout en évitant les effets de succion et en étant réutilisable seize fois.
Une vibration signée Wacker Neuson
« Le système d’Atout Coffrage nous a permis de couler rapidement et en toute sérénité, précise Guillaume Brun, chef de chantier chez Bosgiraud, entreprise en charge du gros œuvre. Pour nous, le défi était de réussir à avoir un béton assez fluide. Ceci, pour remplir les formes. » Bosgiraud s’est appuyée sur le béton Chronolia de LafargeHolcim, permettant de décoffrer dès le lendemain. « Nous avons aussi coulé en été, ce qui nous a aidés. Et ce, chaque poteau, mètre cube, par mètre cube, en alternant patte gauche et patte droite, pour équilibrer l’ensemble. »
Anthony Gonin, commercial chez Aurama, a, lui, apporté la solution de vibration externe, aidant à s’assurer du bon remplissage du coffrage. « Je leur ai conseillé d’utiliser un vibrateur externe AR 52 9 000 tr/mn, complété par un convertisseur de fréquences électroniques FUE M/S 75A. Le tout fabriqué par Wacker Neuson. » Une solution adoptée par toutes les équipes. « Nous avions mis en place un process. Le vibrateur était déplacé à intervalles réguliers, afin d’assurer une bonne homogénéité du béton. Au final, nous avons coulé au rythme d’un poteau par jour. Toute cette préparation a été optimale », conclut Guillaume Brun.