L’année de son cinquantenaire, Hydrostop continue de développer ses savoir-faire autour de plusieurs branches. Tout en se lançant dans le traitement des métadonnées.
Retrouvez cet article dans le Process Industriel 950, supplément de Béton[s] le Magazine n° 93
Année particulière pour Hydrostop, puisque l’entreprise fête ses 50 ans. « Nous avions prévu des festivités. Evidemment, la crise sanitaire nous a obligés à revoir nos plans, explique Thomas Gaborieau, directeur de l’entreprise. C’est dommage, car atteindre les 50 ans pour une entreprise sur notre marché, ce n’est pas rien. »
Le marché, justement, était au départ celui de la mesure de l’humidité pour la fabrication du BPE et de la préfabrication, via des sondes micro-ondes.
Puis, Hydrostop s’est intéressée à la mesure des matières agitées dans les bassins d’eau recyclée. « De la mesure, nous avons développé une gamme complète de traitements de l’eau, qui va des retours de béton frais à la neutralisation du pH. En passant par la déshydratation, l’agitation et le traitement des eaux. »
En parallèle, un bureau d’études a été formé pour la conception de systèmes d’automatismes. Au final, chacune des trois branches apporte, à parts égales, sa pierre au chiffre d’affaires. « Nous sommes bien implantés en France, mais nous travaillons aussi, un peu, à l’export, qui génère 20 % de notre CA. »
Une plate-forme de gestion des données en interne
Pour le futur, Hydrostop travaille à développer le traitement des données collectées grâce à ses sondes de mesure. « Les données, et surtout les métadonnées, tracent le chemin du futur pour notre industrie. Nous travaillons au développement de systèmes de communication interconnectés permettant d’utiliser les données à des fins de maintenance prédictive, d’optimisation de la production ou d’alertes d’entretien. »
Hydrostop a fait le choix de mettre en place en interne une plate-forme dédiée à la gestion des données et des métadonnées. « Nous avons les compétences et cela nous permet d’apporter un nouveau service à nos clients, donc d’être plus efficaces dans nos opérations de maintenance », conclut Thomas Gaborieau.
Dans ce dossier, retrouvez :
Et le pesage devint métadonnées
Precia Molen : De la mesure à la donnée
Arpege MasterK : Pesage à la française
Hydronix : Mesures et transmission de données
Retrouvez cet article dans le Process Industriel 950, supplément de Béton[s] le Magazine n° 93