Mélanger des additions minérales à du clinker est une solution pour réduire l’empreinte CO2 des ciments et des bétons. Et le recours à des argiles calcinées constitue une alternative prometteuse. Explications avec le Pôle Ingénierie Matériaux de Bouygues Travaux Publics/Bouygues Construction.
Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
I – Quel est le contexte actuel ?
L’ajout de composés minéraux en substitution pour partie au clinker est étudié depuis plus de 30 ans. L’objectif est d’améliorer la performance des bétons. Cette démarche a été redynamisée depuis une dizaine d’années dans un contexte de développement durable, pour réduire l’empreinte carbone des ciments.
Parmi toutes les additions minérales, les fillers calcaire, les laitiers de hauts-fourneaux et les cendres volantes restent les plus utilisés. Mais ces additions offrent des gisements limités. De nouvelles sources d’approvisionnementchangeraient cette situation. Parmi celles-ci, la valorisation des argiles est abordée, car représentant un potentiel important à l’échelle mondiale.
Afin de leur conférer une réactivité minérale, diverses méthodes ont été développées, dont la calcination. Ainsi, le métakaolin, obtenu par cuisson lente de kaolinite, a fait l’objet de nombreuses études. Son utilisation en substitution d’une partie du ciment permet de concevoir des bétons à performances optimisées. Ou bien de réduire les quantités de ciment,
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