Les additions pour béton au service du bas carbone

Modifié le 15/12/2023 à 15:36

Face à la crise climatique, les industriels du béton utilisent des additions pour diminuer l’empreinte carbone de leurs bétons, tout en leur donnant des caractéristiques particulières ou complémentaires. Tour d’horizon, type par type, des additions présentes sur le marché.

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 109.

Certaines additions minérales sont issues de carrières. [©ACPresse]

La norme béton NF EN 206/CN définit l’addition minérale comme un “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. Elle en distingue deux types. D’une part, les additions quasiment inertes de type I (fillers calcaire ou siliceux, pigments). D’autre part, les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts-fourneaux, métakaolins). Par ailleurs, certaines additions font l’objet de normes spécifiques, citées dans la partie NA 5.1.6. de la NF EN 206/CN.

De manière concrète, les additions se mettent au service de l’approche performantielle. Face à la crise climatique, les industriels du béton les utilisent pour diminuer l’empreinte carbone de leurs bétons, tout en leur donnant des caractéristiques particulières ou complémentaires. Tour d’horizon, type par type, des additions présentes sur le marché.

Dossier préparé par Colin Rousselet

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