Depuis sa création en 1990, l’Afcab développe, puis met en œuvre un ensemble cohérent de procédures de certification de produits et de services dans le domaine des armatures. Petite piqûre de rappel sur cet organisme.
Créée en 1990, l’Association française de certification des armatures du béton (Afcab), délivre des attestations de conformité à des entreprises et industriels.
Donneurs d’ordre, négociants et entreprises générales, producteurs d’aciers pour béton, armaturiers, laboratoires/organismes d’audits et bureaux de contrôle représentent l’ensemble des acteurs intervenant dans ce domaine.
Les référentiels de certification sont basés sur des normes françaises s’appuyant sur leurs pendants européens, internationaux, ou sur des spécifications techniques représentant l’état de l’art.
Élément essentiel au béton armé, noyé donc invisible, l’armature n’en reste pas moins une partie structurante et technique du processus de construction. Sa qualité de production et de pose dépend aussi de la pérennité d’un ouvrage.
Des mesures à respecter
Mais suite à plusieurs drames survenus ces dernières années, la fiabilité et la durabilité des constructions en béton ont été remises en cause. La chute d’un balcon à Angers (49), en 2016, a montré l’importance de la mise en œuvre des armatures du béton.
Par conséquent, l’Afcab souhaite sensibiliser les professionnels du BTP et les pouvoirs publics à recourir à la certification des armatures. Ainsi que les entreprises de pose de ces produits. Cette certification doit être opérée par des professionnels qualifiés et obéir à des règles strictes.
Outre la construction des logements, l’effondrement du pont Morandi à Gênes, en Italie, en 2018, a mis en lumière l’inquiétude grandissante concernant les infrastructures de transport. Le patrimoine français en la matière est en émoi. Cette catastrophe a relancé le débat sur la sécurité des ouvrages d’art en France. En 2019, un rapport sénatorial avait ainsi comptabilisé 25 000 ouvrages d’art dans un état inquiétant. Chiffre depuis révisé à la hausse : environ 35 000 sont recensés aujourd’hui.