La communauté “Terre de Femmes” accueille 3 nouvelles lauréates. Dont Joanne Boachon, engagée pour l’environnement et directrice de l’association Minéka.
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier, trois nouvelles femmes sont venues enrichir la communauté “Terre de Femmes”, de la Fondation Yves Rocher. Parmi elles, Joanne Boachon, une architecte lyonnaise engagée. Directrice et co-fondatrice de l’association Minéka, elle agit pour contrer le gaspillage massif dans le secteur du BTP. Cette association a pour but de démocratiser le réemploi dans la construction. Pour ce faire, elle collecte des matériaux délaissés par le BTP et qui sont destinés à la benne. Ceux-ci sont par la suite redistribués à des professionnels ou à des particuliers, à prix solidaire et accessible au “Minéstock”, un entrepôt dédié de 600 m2 appartenant à l’association. Depuis 2017, quelque 179 t de matériaux ont ainsi été sauvées. Dont 64 % étaient du bois, 12 % du vitrage, 8 % de la peinture et 6 % du métal.
L’association Minéka accompagne aussi de grandes maîtrises d’œuvre ou d’ouvrage dans leurs démarches de réemploi, sur des chantiers d’envergure en construction ou déconstruction. Près de 750 personnes ont déjà adhéré à l’association.
La Fondation Yves Rocher engagée pour sauver la biodiversité
Partager, soutenir et agir sont les maîtres-mots de la Fondation Yves Rocher. Elle a été créée en 1991 par l’industriel de la cosmétique Jacques Rocher. Avec pour espoir de pouvoir apporter sa pierre à l’édifice quant à la sauvegarde de notre planète. Sa mission est avant tout de soutenir des femmes et des hommes agissant pour changer le monde. Et d’encourager des projets porteurs de nouvelles solidarités. Engagée pour la préservation du monde végétal et en faveur de la biodiversité, la Fondation souhaite réussir à planter 100 M d’arbres. « Au bout du monde ou au bout de la rue, on peut tous s’engager pour changer le monde », déclare Jacques Rocher, président de la Fondation Yves Rocher et planteur d’arbres.
Toujours dans cet esprit de soutien et de conservation, Jacques Rocher fonde en 2001 le Prix “Terre de Femmes”. Avec pour objectif de récompenser des femmes pour leurs actions et leurs engagements pour l’environnement. “Terre de Femmes” est aussi une communauté de lauréates qui s’entraident. Depuis 20 ans, près de 500 ont été récompensées. Des bidonvilles de Nairobi, au Kenya, aux vallées déforestées d’Ethiopie, en passant par les berges polluées en Ile-de-France, les actions de ces femmes s’étendent dans 50 pays différents.