Figure éminente de l’histoire de la construction, Albert Caquot a marqué les esprits par sa polyvalence. Pendant toute sa vie, il s’est consacré tant à l’aéronautique qu’au génie civil.
Fils d’agriculteur, Albert Caquot est né le 1er juillet 1881 à Vouziers (08). Il entre à 18 ans à Polytechnique et à l’Ecole des ponts et chaussées deux ans plus tard. Entre temps, il effectue son service militaire au bataillon de sapeurs aérostiers du 1er Régiment du Génie. Choix décisif pour sa carrière qui se déroulera entre les ouvrages d’art et l’aéronautique…
En 1912, Albert Caquot s’associa Armand Considère, inventeur du béton fretté et créateur d’un bureau d’études pour les applications du béton armé. Il y conçoit les grandes centrales électriques de Saint-Ouen et d’Issy-les-Moulineaux ou le pont Maudit, à Nantes. Mobilisé en août 1914, il intègre la compagnie d’aérostiers de Toul. Il met au point le ballon captif M, très utile dans la lutte contre les sous-marins et les bombardements.
En 1919, il revient à sa carrière de constructeur et réalise de nombreux ponts dont le pont George V sur la Clyde, à Glasgow, le pont La Fayette, à Paris, et le pont de la Caille, un arc en béton sans armatures longitudinales de 137,50 m de portée. Nombre de barrages voient aussi le jour :
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