Anhydritec : « L’année 2021 sera celle de l’évolution majeure de la Thermio+ »

Frédéric Gluzicki
16/02/2021
Modifié le 17/02/2021 à 09:46

Anhydritec poursuit son développement avec notamment La Thermio+ qui s’apprête à subir une évolution. Point avec Francis Augustin, directeur commercial et marketing Europe.

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.

Francis Augustin, directeur marketing et commercial Europe d’Anhydritec. [©Anhydritec]
Francis Augustin, directeur marketing et commercial Europe d’Anhydritec. [©Anhydritec]

  

Anhydritec existe depuis 7 années. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru ? Et le futur ?

Francis Augustin : Anhydritec s’inscrit dans la continuité de La Chape Liquide, marque née il y a 30 ans. Marque forte aussi, qui s’est “générisée” au fil du temps. Pour beaucoup, Chape Liquide et chape fluide sont des synonymes. Aujourd’hui, notre politique est de mettre en avant le nom Anhydritec et d’estomper La Chape Liquide, au profit des marques que sont Thermio+, Excelio, Initio Classic

En rejoignant le groupe espagnol Minersa, en 2013, nous nous sommes enrichis, réciproquement. Tout en réalisant une intégration verticale, aboutissant à une meilleure maîtrise de nos matières premières.

Avec Minersa, nous sommes passés d’une approche par pays à une stratégie transversale. Chaque marché se nourrit des expériences de tous. Ainsi, Excelio en est un exemple emblématique : l’expérience sur les chapes adhérentes, répandues aux Pays-Bas, a été le point de départ du développement d’Excelio. A commencer par le Royaume-Uni, marché où ce type de solutions n’existait pas.

Nous allons continuer notre stratégie d’innovation et de différenciation en Europe. La Slovaquie est le prochain pays sur notre liste. En revanche, en Allemagne, l’adoption de l’innovation est plus lente, car ce marché est très réglementé et apparaît plus conservateur. Pourtant, c’est là que sont nées les chapes fluides anhydrite, il y a plus de 50 ans. Enfin, en France, nous restons n° 1, dans notre domaine d’activité. Quelque 230 centrales à béton proposent nos solutions et près de 600 entreprises applicatrices sont agréées Anhydritec.

Vous lancez des technologies additionnelles. En quoi consistent-elles ?

SP ou “Sans pellicule/sans ponçage” est la première technologie additionnelle que nous avons lancée. C’est une solution intéressante, en termes de gain de temps pour les entreprises applicatrices. Ce principe est demandé ou attendu, en particulier par des pays matures, comme la France ou le Royaume-Uni. Nous en poursuivons le développement avec deux nouvelles technologies. Tout d’abord, la solution SA ou “Séchage accéléré”. Son développement a nécessité 3 années de travail, dont 2 ans de tests sur le terrain. SA est commercialisée depuis 2 ans maintenant. Son action : faire sécher la chape plus vite, en provoquant une évacuation plus rapide de l’humidité. Le processus se fait, entre autres, via une modification de la structure interne de la chape.

L’autre technologie additionnelle s’appelle R+R ou “Recouvrement plus rapide”. Cette fois-ci, il s’agit de permettre de recouvrir la chape plus tôt, malgré une humidité résiduelle plus importante : 2 % dans le cas du carrelage contre 1 % pour les autres chapes anhydrite sans R+R. Cette solution est sous Avis technique depuis le printemps 2019.

SA et R+R sont des complémentaires. Elles sont proposées avec les chapes fluides Classic et Thermio+. D’autres technologies additionnelles verront le jour dans le futur…

Au-delà de ces “compléments”, Anhydritec prépare-t-il le lancement de nouvelles chapes fluides ?

L’année 2021 sera celle de l’évolution majeure de la Thermio+. Cette chape fluide anhydrite avait été lancée à l’occasion de la mise en application de la RT 2012. Avec l’arrivée de la RE 2020, elle sera disponible dans une nouvelle génération.

D’autres chapes sont aussi au programme, mais pour plus tard. Beaucoup de choses nouvelles sont proposées depuis quelques mois. Une innovation majeure par an est un bon rythme. Une nouveauté, c’est 50 % de recherche en laboratoire, 50 % de tests sur chantiers. A quoi il faut ajouter 50 % à 100 % de temps additionnels pour accompagner le déploiement sur le terrain !

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.

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