Avec les demandes autour de la méthode performancielle, APC Ingénierie a fait évoluer l’accompagnement de ses clients, de même que son matériel.
Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 115
La structure d’APC Ingénierie s’organise autour de laboratoires. « Nous avons un site historique à Nantes, un à Morangis pour l’Ile-de-France et un à Aix-en-Provence. Nous avons aussi ouvert un site à Toulouse et disposons d’un laboratoire mobile pour la partie Sud du pays, explique Samuel Turle, Dg du groupe. Et nous envisageons de doter le Nord de la France d’un même laboratoire mobile. »
Le groupe intervient pour des essais béton, des missions géotechniques, des sondages structurels, des diagnostics environnementaux eaux et sols, et de l’hydrogéologie. « Avec l’auscultation, les essais béton sont notre activité historique. Cela représente aujourd’hui 15 à 20 % de notre travail. qui évolue autour du béton bas carbone et de la méthode performancielle. Nous avons de plus en plus de demandes sur le sujet, ce qui nous pousse à progresser. »
Ainsi, pour son laboratoire toulousain, APC Ingénierie a non seulement fait l’acquisition d’une presse de 300 t, mais aussi d’une autre de 200 kg à 11 t de classe 1, l’ensemble relié à un pupitre informatisé. « Cette dernière nous permet de tester de plus petites résistances. C’est parfait pour mesurer les faibles résistances attendues pour le sol mixing, les coulis ou le béton à jeune âge qui est une donnée centrale pour les matériaux mélangés aux liants lors de la formulation de bétons bas carbone. » Outre le matériel, l’approche évolue aussi. « L’accompagnement se fait bien plus en amont, parfois sur un ou deux ans. Les essais sont les mêmes, mais plus poussés. Notre activité devient celle d’un laboratoire de recherche. »