Directeur délégué “Routes et terrassements” à Cimbéton, Joseph Abdo suit de près l’évolution du béton dans l’aménagement d’espaces publics et urbains. De son émergence sur le marché, jusqu’à son développement d’aujourd’hui, comment le matériau s’intègre-t-il dans nos villes ? Réponses…
Retrouvez cet article dans le n° 77 de Béton[s] le Magazine
Comment se place le béton dans l’aménagement d’espaces publics et urbains ?
Joseph Abdo : Quand je suis rentré à Cimbéton en 1987, le béton ne représentait qu’une très faible part de marché dans ce secteur, juste quelques chantiers. Durant près de trois ans, nous avons lancé une campagne de promotion pour sensibiliser les collectivités, décideurs et architectes sur l’intérêt de ce matériau. A l’époque, le béton d’aménagement était basique (traitement de surface par balayage, aspect gris), nos arguments se résumaient à sa durabilité et, à long terme, à son atout économique. Puis, en même temps que notre campagne, est arrivé le béton désactivé.
Au lieu de n’avoir que la couleur grise à proposer, nous avions désormais un aspect différent à notre disposition (une texture de surface et des couleurs apportées par les gravillons en surface). L’esthétisme est devenu un nouvel argument. L’offre s’est ensuite enrichie de nouvelles techniques comme le béton imprimé, sablé, bouchardé, squamé… Ainsi, entre les années 1987 et 2000, ce matériau a progressé au rythme de 10 à 15 % de part de marché par an. Aujourd’hui, le marché du béton dans l’aménagement urbain totalise 7 Mm2/an.
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