Béton[s] le Magazine n° 114 protège le pianiste…

Nadia
23/09/2024
Modifié le 18/11/2024 à 16:49

Il n’est plus de bon ton de tirer sur le pianiste. Béton[s] le Magazine n° 114 vous dit pourquoi...

Avec tout juste 85 g de CO2/kg, le béton affiche une empreinte carbone loin d’être négligeable. Mais qui reste raisonnable en regard d’autres produits de consommation courante. Ainsi, un simple jean, qui pèse environ 700 g, est à l’origine de 2,3 kg de CO2 et il s’en vend quelque 88 millions chaque année en France…

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Pourtant, c’est le béton qui est pointé du doigt, car émetteur de carbone, oubliant au passage de lister les atouts qu’offre ce matériau. Qu’on le veuille ou non, le changement climatique commence à être visible. Il est indispensable de traiter ses effets néfastes. Comme capter des eaux de pluie diluviennes. Comme réduire l’imperméabilisation des sols. Comme garantir l’intégrité d’un réseau routier pour permettre aux secours d’accéder aux zones sinistrées. De par sa résilience, le béton sait répondre à ces exigences et au besoin de protection des populations. Ceci, tout en proposant des solutions pérennes et toujours moins carbonées. Le dossier intitulé “Le béton face au changement climatique” détaille nombre de réponses offertes par le béton, tout en faisant le point sur l’évolution de son empreinte carbone. Histoire d’arrêter de penser qu’il est de bon ton de tirer sur le pianiste…

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D’ailleurs, Laure Hélard, déléguée générale de France Ciment, le rappelle très bien dans son interview à lire en p. 18. Le bas carbone se retrouve aussi chez les adjuvantiers, qui n’ont de cesse de développer des solutions destinées à la formulation de bétons à empreinte environnementale réduite (p. 66). Les toupies ne sont pas en reste dans ce domaine, poursuivant leur bascule vers des versions à entraînement électrique (p. 70).

Mais au-delà de tous ces aspects carbone, ce numéro 114 de Béton[s] le Magazine se focalise sur l’évènement de cette rentrée. A savoir, le Mondial du Bâtiment, qui ouvre ses portes dès le 30 septembre, à Paris, pour une durée de 4 j. Les nouveautés – en particulier du côté des matériels – y sont légion [p. 46].

En attente d’une seconde vie

Côté chantiers, on vous emmène à Bordeaux pour visiter le dernier-né des ouvrages de franchissement de la ville. A savoir, le pont Simone Veil qui propose un vaste espace partagé entre piétons, mobilité douce, automobiles et transports publics, grâce à un tablier d’une largeur record de 44 m. Et puisqu’on est dans la capitale de la Gironde, profitons-en pour visiter sa base sous-marine, devenue patrimoine national malgré elle… Et si les histoires de guerre ne vous branchent pas, peut-être que la lecture de l’article consacré à l’art naïf d’Anne Ambroggi vous transportera dans un univers plus onirique ?

Frédéric Gluzicki

Directeur de la publication