Grâce au ciment O % clinker d’Hoffmann Green, l’entreprise Boutillet propose du béton à empreinte environnementale réduite à ses clients.
Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 111
Vienne. Implantée à Chauvigny, près de Poitiers, et spécialisée dans le gros œuvre depuis 1948, l’entreprise familiale Boutillet a une ambition bien précise. Celle de répondre aux impératifs des maîtres d’ouvrage et de la RE 2020. Afin d’y parvenir, elle a opté pour des solutions plus durables. En particulier, sur le béton à empreinte environnementale réduite.
Lire aussi : Extension de l’hôpital Bagatelle par GCC Aquitaine
.
.
« Il est primordial de se diriger vers le chemin de la décarbonation, souligne Germain Mirebeau, directeur de travaux chez Boutillet. Par conséquent, nous utilisons, depuis avril 2023, du ciment 0 % clinker. Celui-ci provient de la cimenterie d’Hoffmann Green située à Bournezeau, en Vendée. Pour confectionner le béton, le ciment est utilisé par Tartarin, un fabricant de BPE qui se trouve près de chez nous, à Saint-Savin. »
Une empreinte carbone divisée par 4
Un procédé qui a d’ailleurs été mis en œuvre pour la première fois dans le département de la Vienne, sur un chantier test. Il s’agit du projet “Connexion Fac”, un ensemble de 25 logements collectifs situé à l’Est de Poitiers. Depuis le 15 octobre 2023, la phase de gros œuvre a été achevée et a nécessité 100 m3 de BPE bas carbone réalisé par Tartarin. Ceci, afin de concevoir les poteaux et les voiles du bâtiment. « La difficulté était de convaincre le promoteur d’utiliser cette innovation. Après nos échanges, il a été satisfait de ses performances et sensible aux enjeux qu’elle apporte. » En effet, le ciment d’Hoffmann a été soumis à une procédure d’Atex et possède la même résistance mécanique que ceux dits “traditionnels”.
De plus, l’empreinte carbone est divisée par 4 par rapport à un ciment classique. Un résultat dû à son process de fabrication à froid basé sur l’utilisation de résidus issus de l’activité sidérurgique. « Ce béton bas carbone n’est, pour le moment, utilisable que pour réaliser des éléments verticaux. Mais nous pouvons désormais proposer aux architectes et donneurs d’ordre une solution plus vertueuse. A ce jour, nous avons répondu à de nombreux appels d’offres pour utiliser de nouveau ce procédé », conclut Germain Mirebeau.
Lire l’intégralité des articles de la rubrique “En région” de Béton[s] le Magazine n°111 ici.
Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 111
Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !