L’Ecima, association européenne des fabricants de ouate de cellulose, représente les producteurs implantés sur le marché français. Rencontre avec son président Jean-Michel Bœuf.
L’association européenne des fabricants de ouate de cellulose représente les producteurs implantés sur le marché français. « Cela concerne 90 % de la production et de la commercialisation en France, explique Jean-Michel Bœuf, président de l’Ecima et créateur de Ouattitude. Soit sept acteurs. » L’essentiel du marché se concentre sur le vrac (80 % à 90 %) pour l’isolation des combles perdus. En termes de process industriel, l’économie circulaire fait partie de l’ADN des professionnels de la ouate de cellulose.
« Pour moi, l’économie circulaire consiste à limiter la consommation de ressources non renouvelables en faveur des sous- et co-produits, et des déchets disponibles sur un territoire donné. C’est aussi une réflexion sur la relocalisation industrielle et l’éco-conception. Nous avons, avant tout, une activité de recyclage. » En effet, la composition de la ouate de cellulose se base sur du papier recyclé. « Il est important pour nous de dire que nous cherchons à exploiter au mieux la ressource. Notre raison d’être est basée sur cette notion de circuits courts, de relocalisation des flux. Surtout que la ouate de cellulose est un isolant très léger. Le coût de transport représente un tiers du prix de revient. »
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