Le Cerema livrera cette année deux applications d’évaluation de confort d’été. Pour le secteur social et pour les artisans.
Le lit blanc de l’hiver s’en est allé pour (presque) laisser place aux beaux jours. Mais avec le réchauffement climatique, l’été s’accompagne trop régulièrement d’épisodes caniculaires. De manière générale, les hausses de températures impactent bien souvent le confort des usagers des bâtiments. En cause : la résilience du parc français face au changement climatique. Mais aussi, la prise en compte de la notion de confort d’été lors d’une rénovation, ou encore le manque de visions, en termes d’actions à mener sur le sujet.
Engagé depuis 2020 dans le projet “évaluation du risque d’inconfort thermique d’été face au changement climatique” (Rite), le Cerema livrera cette année plusieurs outils. Ces derniers permettront de se représenter le niveau de confort dans les logements rénovés et de se situer face à une situation future d’étés plus chauds. Pour élaborer cette évaluation, le Cerema a croisé deux notions. D’une part, l’indice de charge thermique, représentatif de la captation de chaleur. Et d’autre part, l’aptitude au refroidissement, essentiellement par ouverture des baies. Ainsi, deux applications seront opérationnelles en 2021. La première a été développée pour les maîtres d’ouvrage du secteur social.
« Cet outil vise à évaluer le risque d’inconfort dans les logements pour un projet de rénovation en logement collectif, dans le climat actuel et dans une projection à 2050-2080 », explique le Cerema. La deuxième application s’adresse aux artisans, dans le cadre du programme Profeel [Lire notre article à ce sujet]. Le but étant d’intégrer un volet d’évaluation de l’impact sur le confort d’été, en situation courante comme en situation caniculaire, dans leur palette de solutions de rénovation. Et ce, dans le cadre de projets de maison individuelle pour les particuliers.