La FFTB a demandé au cabinet Pouget Consultants une étude sur la brique terre cuite et les critères du label E+C-. Découvrez la synthèse.
La FFTB a demandé au cabinet Pouget Consultants une étude sur la pertinence de la brique en terre cuite vis-à-vis des dispositions réglementaires relatives aux critères du label E+C-. Cette étude a été réalisée, en janvier dernier, sur 8 zones climatiques, avec des briques de 20 cm avec un R = 1 m2.K/W (alors qu’il existe sur le marché des briques à plus haute résistance thermique). Les résultats obtenus font apparaître que quels que soient l’énergie utilisée ou le type de bâtiments, la maçonnerie en briques terre cuite permet d’atteindre jusqu’à 30 % d’un bonus de COS (coefficient d’occupation des sols), c’est-à-dire, 30 % de surfaces en plus autorisées par rapport aux documents d’urbanisme, et également un gain supplémentaire de surface habitable (au minimum 3 % de plus), grâce à la performance thermique de la brique terre cuite, en comparaison avec une solution en maçonnerie courante. « Dans la mesure où les futures exigences réglementaires s’inspireront de l’observatoire du label E+C-, ces résultats sont de bon augure pour la maçonnerie en briques terre cuite ! indique Isabelle Dorgeret, secrétaire générale de la FFTB. Sur un immeuble à usage collectif de 2 000 m2 Shab, soit 34 logements comme dans la configuration de l’étude, la brique terre cuite permet de gagner 60 m2 supplémentaires, en plus du bonus de COS. C’est l’équivalent d’un 3 pièces en plus créé, grâce à la performance thermique intrinsèque de la brique terre cuite. »
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