CuB’Drive : Pour un béton fabriqué à domicile

Yann Butillon
23/11/2020
Modifié le 21/09/2021 à 14:50

Cherchant un moyen d’offrir de nouveaux services à ses clients, CuBe a acheté un malaxeur mobile à matériaux à l’industriel italien Blend.

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91

Cub’Drive propose de fabriquer sur place les besoins en bétons, quelle que soit la quantité. [©Cube]
CuB’Drive propose de fabriquer sur place les besoins en bétons, quelle que soit la quantité.[©Cube]

OISE. Cherchant un moyen d’offrir de nouveaux services à ses clients, CuBe a acheté un malaxeur mobile à matériaux à l’industriel italien Blend. Celui-ci permet de fabriquer in situ des bétons de voirie, fluides, fibrés, désactivés ou très classiques« C’est un camion équipé d’un mélangeur permettant d’associer eau, ciment, granulats, adjuvants et fibres. Tout ce qui permet de concevoir une large gamme de formulations de bétons, explique Patrice Verschaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton” de CuBe. Nous avons nommé ce concept CuB’Drive, puisqu’il permet de livrer sur place une quantité définie de béton. Sans payer de supplément pour les mnon remplis ou manquants. »

La facturation se fait en litres. C’est donc une solution idéale pour les artisans – notamment les maçons – et les paysagistes, qui n’ont besoin que d’un volume réduit de béton.

 « Le CuB’Drive est destiné aux chantiers de petites tailles ou ceux situés en bordure des zones de chalandise de nos centrales. Typiquement, un maçon n’aura pas besoin d’envoyer un camion-plateau pour acheter un petit volume de béton. Nous pouvons même envisager de mettre sur pied des tournées de livraison, permettant de réduire les coûts de transport. »

Pour l’heure, le camion complète le dispositif de CuBe en Picardie, s’appuyant sur un chauffeur et un commercial dédié. « Pour le moment, le démarrage des ventes est satisfaisant. Il faut que nos clients découvrent le concept. Mais dès qu’ils y ont “goûté”, ils y reviennent. D’autant que le CuB’Drive permet de commander plusieurs types de bétons à la fois, le camion pouvant multiplier les formulations », conclut Patrice Verschaeve.

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91

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