L’expertise de nombreux dallages présentant des phénomènes de délamination et les échanges entre experts ont permis d’en comprendre les mécanismes. Et de concevoir une méthode d’essais pour en réduire le risque.
Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine.
Dans ce premier article, Paul Acker décrit les processus de séchage et de fissuration, qui conduisent à la délamination des dalles en béton. Et en fait ressortir les paramètres clefs.
I – Deux types de dallages en béton
On distingue deux types de dalles en béton : les monocouches et les bi-couches.
• Les dallages monocouches peuvent recevoir des ajouts de surface, par épandage au cours des opérations de surfaçage, pour améliorer leur résistance à l’abrasion. Ces ajouts peuvent être des particules résistantes de corindon, par exemple, ou de paillettes de fer, à raison de quelques kg/m². Mais ce traitement de surface ne modifie guère la cinétique de séchage, ni le retrait et ses conséquences.
• Les dallages bi-couches, sur lesquels est mis en œuvre un coulis ou un mortier de surface, plus dur et plus résistant que le béton. Cette couche “d’usure”, ou durcisseur de surface, de quelques millimètres d’épaisseur, est appliquée avant la fin de la prise de la première couche. Cette technique “frais sur frais“ permet d’assurer la continuité de la matrice cimentaire et l’accrochage mécanique entre les deux couches.
Lire aussi : Délamination des dallages en béton #2
Tous les dallages sont coulés par plots, plus ou moins
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