Sans matériaux, le monde du bâtiment serait à l’arrêt. Sans logistique aussi, l’acheminement, les moyens de transport et toute l’organisation qui va avec sont des points cruciaux dans la construction. Petit tour de France de la logistique des bétons.
Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82
Comme le disait si bien Gérard Darmon, à travers la voix d’Amonbofis dans le film “Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre” : « Pas de pierre, pas de construction. Pas de construction, pas de palais. Pas de palais,… pas de palais ».
En effet, sans matériaux, le monde du bâtiment serait à l’arrêt. L’acheminement, les moyens de transport et toute l’organisation logistique sont des points cruciaux dans la construction. En 2017, la consommation de ciment a atteint 18,12 Mt, un chiffre qui devrait augmenter en 2018, selon le Sfic.
La production de granulats est montée à 343 Mt l’année dernière, tandis que celle du BPE a atteint 39,8 Mm3. Tous ces matériaux se sont déplacés principalement en France. Ils vont aussi le faire pour alimenter les chantiers du Grand Paris, l’extension d’une maison individuelle dans le Sud de la France ou pour la construction d’un ouvrage d’art.
Au moment où le “chantier 4.0” [Lire BLM n° 77, p. 22] met le Lean1au cœur de son développement, la logistique des bétons évolue aussi avec son temps. Si les modes de transport restent traditionnels, la route, le ferroviaire et l’eau, la question de l’empreinte carbone, du respect de l’environnement, de l’optimisation et de la numérisation bouscule indéniablement certaines pratiques.
1Le principe du Lean a été inventé par Toyota et théorisé par des chercheurs du MIT (Institut de technologie du Massachusetts). Ainsi, chaque action doit avoir une valeur ajoutée.
Dossier préparé par Sivagami Casimir
Sommaire du Dossier :
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