Le béton est pérenne, c'est une certitude. Il répond aux enjeux du développement durable, car il est inutile de le démolir pour reconstruire tous les 50 ans. Mais pour garantir cette pérennité, le béton a besoin d'être inspecté, entretenu et, parfois, réparé. Pour préserver les édifices marquants du passé, pour prolonger la vie d'un ouvrage ou pour réaffecter un bâtiment à un autre usage. Qu'en est-il aujourd'hui en France ?
Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 79
A Gênes, en Italie, le 14 août 2018, sous une pluie battante s’effondrait le pont Morandi. Cette accident à causé la mort de 43 personnes et d’importants dégâts matériels. L’une des premières conséquences de cet accident fut la remise en cause, pour une durée indéterminée, de l’ensemble du plan de circulation de l’agglomération génoise. L’opinion publique a été profondément choquée par les images de ce pont brisé au-dessus du vide. L’onde de choc et les interrogations liées à cette catastrophe ont bien entendu traversé les Alpes. Provoquant un débat dans notre pays sur l’état réel de nos ouvrages d’art.
Quels sont les ouvrages susceptibles de présenter des dangers pour les usagers ? Quelles actions prioritaires sont à mener en matière de surveillance et de réparation des ouvrages, notamment en béton ? Les investissements sont-ils à la hauteur de l’enjeu ? De nombreuses questions sont posées aujourd’hui par nos concitoyens, qui demandent légitimement à être informés sur l’état des ponts qu’ils traversent tous les jours. Conscients de la nécessité d’établir un diagnostic clair. Responsables politiques et professionnels du secteur se mobilisent, démontrant l’importance d’une véritable prise de conscience sur le sujet.
Dossier réalisé par Catherine Pin-Alcocer
Sommaire du Dossier :
Strres : « Il faut mettre en place un carnet de maintenance des ponts »
Colloque Le Pont : Du diagnostic aux travaux
Renforcement et réparation : L’avènement des Bfup