Environ 1 000 entreprises ont participé à la troisième enquête nationale sur la construction bois en 2014.
Environ 1 000 entreprises ont participé à la troisième enquête nationale sur la construction bois en 2014. Si, jusqu’en 2012, la construction bois avait poursuivi sa progression sur l’ensemble des marchés du bâtiment, les résultats de l’année 2014 confirment une stabilité en termes de parts de marchés malgré une baisse globale d’activité.
Comme l’ensemble du secteur du bâtiment, le marché de la construction bois n’échappe pas à la crise et connaît un certain ralentissement. En 2014, 1 984 entreprises se sont positionnées sur ce marché (- 10 % comparativement à 2012). Elles ont employé 28 850 salariés (- 6 %), et réalisent 3,7 Md€ HT de chiffre d’affaires (en euros courants), marquant ainsi un recul de 8 %. « Malgré le contexte économique dégradé, la construction bois a maintenu ses parts de marché à 10,4 % pour la maison individuelle. Les extensions-surélévations en bois ont connu une hausse significative avec des parts de marché qui sont passées de 14,7 % en 2012 à 20,1 % en 2014 », explique Eric Toppan, coordinateur de l’Observatoire économique de France Bois Forêt.
Si, en deux ans, la surface des bâtiments non résidentiels a perdu des mètres carrés, l’activité “bois” se porte néanmoins plutôt bien. Les indicateurs sont d’ailleurs au vert concernant le marché des bâtiments agricoles qui a progressé de 24 % à 26,6 % et pour les bâtiments tertiaires privés et publics (commerces, bureaux, mairies, écoles…), dont le marché a crû de 0,3 point, pour atteindre 10 % en 2014.
Le Grand Est est la première macro-région, en termes d’activité,, avec un chiffre d’affaires en construction bois de 556 M€ HT en 2014, soit 29 % du chiffre d’affaires national. Avec 2 240 maisons bois (22 % des constructions), ce territoire est également le plus dynamique en matière de construction bois.