Industrie du béton, préfabrication, construction hors site béton : trois termes pour désigner une seule et même activité. Celle de la réalisation en usines d’éléments, de sous-ensembles ou de structures en béton armé ou non. En France, elle existe depuis plus d’un siècle, génère un chiffre d’affaires de plus de 3 Md€ et compte quelque 437 sociétés.
Industrialiser le chantier n’est pas une idée neuve. Gustave Eiffel utilisait déjà cette technique pour construire les sous-ensembles métalliques de sa célèbre tour. En 1917, Charles-Henri Besnard de Queslen (1881-1946) et Julien-Pierre-Bertrand Bessonneau (1880-1960) l’ont appliqué au matériau béton. Ceci, en déposant le brevet d’invention relatif au “procédé de construction rapide d’habitations par l’emploi de matériaux en ciment armé préalablement préparés en série”. C’est la définition même que ce que l’on tend à appeler “construction hors-site” de plus en plus souvent aujourd’hui. Les autres noms, plus communément utilisés sont “préfabrication” ou encore “industrie du béton”.
Charles-Henri Besnard de Queslen et Julien-Pierre-Bertrand Bessonneau sont loin d’avoir été les seuls à s’intéresser à cette technologie de mise en œuvre du béton. Raymond Camus (1911-1980) est, lui aussi, un chantre de la “construction hors site”. Ingénieur originaire du Havre, il a mis
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