A Lyon, le musée Tony Garnier accueille depuis quelques jours et ce, jusqu’au 18 décembre prochain, l’exposition “Sacré béton ! De la haine à l’amour”.
A Lyon, le musée Tony Garnier accueille depuis quelques jours et ce, jusqu’au 18 décembre prochain, l’exposition “Sacré béton ! De la haine à l’amour”. Un intitulé qui résume bien toute l’ambivalence que véhicule ce matériau. Durable d’un côté – il existe depuis plus de 2 000 ans – synonyme de progrès, mais frappé d’une malédiction, puisqu’à jamais associé à l’échec des grands ensembles et au malaise des banlieues. L’amour face à la haine… A travers une scénographie retraçant son histoire, ses apports à l’ingénierie et à l’architecture, ses développements actuels et à venir, “Sacré béton !” met aussi en lumière une région – le Rhône-Alpes – qui invente les bétons de demain. Ainsi, outre un programme d’activités in situ – telles les conférences autour de l’architecture de Bernard Zehrfuss, des grands chantiers lyonnais du XXe siècle ou de l’évolution et l’usage des techniques constructives (intervention faite par Cimbéton) -, le visiteur pourra aller hors les murs découvrir la cimenterie Vicat de Montalieu et le laboratoire de recherche LafargeHolcim de L’Isle-d’Abeau. Ces deux cimentiers étant partenaires de l’exposition, au même titre que l’entreprise Bouygues Sud-Est.