Inauguré en 1924, l'autodrome de Linas-Montlhéry constitue un édifice sportif unique en son genre grâce à un anneau de vitesse entièrement construit en béton armé. Partie intégrante du patrimoine architectural français, ce circuit mythique est aujourd'hui fermé. Et son avenir reste incertain.
Linas-Montlhéry. Pour les passionnés d’autos et de motos, ce nom est magique, empreint d’histoire et de nostalgie. L’autodrome et son anneau de vitesse ont vu tomber beaucoup de records, ont permis la tenue de courses aussi mythiques que le Bol d’Or ou la mise au point de nombre de véhicules français.
Monument à la gloire de l’automobile, ce circuit fait aussi et surtout partie du patrimoine culturel et architectural mondial. Quant à son anneau de vitesse, il constitue un édifice en béton unique au monde. Sa naissance est l’œuvre d’Alexandre Lamblin, un mégalomane constructeur de radiateurs pour moteurs d’avions et créateur de journaux. Rêvant d’une cité dédiée aux sports mécaniques, il se lance en 1923 dans la construction d’un autodrome. L’homme engage sa fortune personnelle et des financiers le suivent dans cette aventure. Trois millions de francs-or – quelque 8,4 M€ actuels – sont dépensés.
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