A l’image des fumées de silice, les additions apportent un double bénéfice aux bétons. Elles peuvent améliorer les performances et la durabilité du matériau. Ceci, tout en diminuant son impact carbone. Explications.
Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Le béton a bien des vertus, mais étant le matériau de construction le plus utilisé sur terre, il représente un élément non négligeable pour son impact environnemental. Dans le cadre de la transition énergétique, en Europe et concernant la baisse des émissions de gaz à effet de serre (Ges), le ciment est pointé du doigt. Composant majeur de tous les bétons, il représente entre 5 et 7 % des émissions mondiales de CO2, selon les sources. Ainsi, en poids, les rejets sont estimés entre 650 et 950 kg de CO2 par tonne de clinker. Pour produire du béton, il faut encore rajouter des matériaux naturels non renouvelables, ainsi que de l’eau potable. La recherche permanente d’améliorations de performance et de durabilité sous la contrainte de proposer des bétons dits “verts” demeure d’actualité. A titre d’exemple, la formule d’un béton d’une résistance à la compression de 30 MPa contient 300 kg/m3 de
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