GCC innove avec un béton bas carbone à Marseille

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Arnaud Le Brun
23/11/2024

En collaboration avec Hoffmann Green et Néolithe, GCC a coulé un radier bas carbone, à Marseille, intégrant 20 % de granulats recyclés.

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 115

Pour créer un site de dépôt de bus à Marseille, GCC a coulé un radier en béton intégrant le ciment H-UKR d’Hoffmann Green et 20 % de granulats recyclés de la société Néolithe [©GCC]
Pour créer un site de dépôt de bus à Marseille, GCC a coulé un radier en béton intégrant le ciment H-UKR d’Hoffmann Green et 20 % de granulats recyclés de la société Néolithe [©GCC]

Bouches-du-Rhône. Un pas supplémentaire a été franchi dans le déploiement de bétons bas carbone. A la recherche de solutions novatrices et durables, l’entreprise GCC prolonge sa collaboration avec Hoffmann Green et s’associe désormais à Néolithe. A Marseille, les 3 partenaires ont coulé un radier en béton bas carbone pour servir de dalle de chargement de carburant. Ceci, afin de créer un site de dépôt de bus temporaire pour la Régie des transports métropolitains (RTM).

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Ce béton intègre le ciment H-UKR d’Hoffmann et contient 20 % de granulats recyclés de la société Néolithe. Cette dernière a créé l’Anthropocite, une nouvelle matière qui se présente sous la forme de granulats minéraux issus de la fossilisation accélérée des déchets non recyclables. Ceux-ci incluent des matériaux comme le bois, la laine de verre ou le plastique.

Un test comparatif à grande échelle

Si ce béton ne modifie pas le classique process de mise en œuvre, il change tout en termes de bilan carbone. En effet, ce matériau émet 62 kg de C02 éq/m3, contre 167 kg pour un béton classique (à base de CEM II/A). Pour comparer résistance et durabilité, GCC a, d’ores et déjà, coulé deux dalles identiques. L’une avec un béton traditionnel et l’autre avec le ciment H-UKR + 20 % d’Anthropocite. Pendant 2 ans, des essais de déformabilité seront effectués à différents intervalles sur les 2 dalles. Puis, des tests de chargement à rupture seront menés sur les deux types de bétons. « La proposition de GCC nous a semblé très intéressante, souligne Laurence Hemerit, directrice des infrastructures à la RTM. Elle permet de réaliser un test comparatif à grande échelle et dans la durée. Ce qui permet d’évaluer les qualités d’un béton bas carbone. Notre site de remisage de bus provisoire était de ce fait le candidat idéal pour cette expérimentation. »

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Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 115

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