La Turquie favorise un consortium entre les entreprises françaises GDF Suez, Areva et le groupe japonais Mitsubishi dans la construction de sa deuxième centrale nucléaire. Le contrat qui s’élèverait à 15 Md€, marque la relance du marché civil, figé après la catastrophe de Fukushima il y a deux ans.
La Turquie favorise un consortium entre les entreprises françaises GDF Suez, Areva et le groupe japonais Mitsubishi dans la construction de sa deuxième centrale nucléaire. Cet accord gouvernemental devrait s’illustrer à Ankara, lors de la rencontre entre le Premier ministre japonais Shinzo Abe et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Le contrat qui s’élèverait à 15 Md€, marque la relance du marché civil, figé après la catastrophe de Fukushima il y a deux ans.
Les groupes Areva et Mitsubishi fourniront les quatre réacteurs de moyenne puissance Atmea-1, qui équiperont la centrale. Les travaux sur le site de Sinop, au bord de la mer Noire débuteraient en 2017 pour une mise en service des quatre tranches étalées entre 2023/2024 et 2028.
La Turquie souhaite s’équiper de 3 centrales nucléaires dans les 5 années à venir, afin de réduire sa dépendance vis-à-vis de ses importations de pétrole et de gaz et soutenir sa forte croissance économique.
La réalisation de cet accord marquerait l’un des rares et importants contrats d’Etat attribués par Ankara à des entreprises françaises.