HeidelbergCement et Equinor, fournisseur public d’énergie en Norvège, ont signé un accord pour la Captation et le stockage des émissions de CO2 (CCS).
En septembre dernier, HeidelbergCement et Equinor, fournisseur public d’énergie en Norvège, ont signé un accord pour la Captation et le stockage des émissions de CO2 (CCS).
Depuis 2011, Norcem, la filiale du cimentier allemand, travaille sur le projet CSS au sein de son site de production de ciment de Brevik, près d’Oslo. Baptisé Northern Lights, ce programme a été initié par le gouvernement norvégien dans 3 différents secteurs d’industrie. Il prévoit le transport et le stockage définitif d’émissions de CO2 captées dans des sites industriels. Ces dernières sont acheminées de façon définitive vers des champs pétrolifères ou de gaz, dont l’exploitation est terminée. Ce nouveau partenariat promet d’aller plus loin dans la gestion des gaz à effet de serre. Il permettra non seulement, d’étendre ce projet à d’autres usines d’HeidelbergCement. Mais aussi, d’optimiser la chaîne de transport du CO2 et de faire de cette technique une solution pan-européenne majeure pour son stockage.
« Dans l’industrie cimentière, notre projet CCS est le plus abouti techniquement, explique Bernd Scheifele, président du directoire du groupe HeidelbergCement. Nous prévoyons de capter près de 400 000 t de CO2/an, à Brevik. Ce qui correspond à environ 50 % des émissions totales de l’usine. Pour nous, CSS rentre bien dans notre stratégie 2050 de neutralité carbone pour le béton. » En effet, le cimentier compte réduire de 30 % ses émissions de CO2/t de ciment (comparés à 1990). L’année dernière, HeidelbergCement les a déjà diminuées de 22 %.