Modifié le 15/11/2018 à 16:54
Lafarge et Holcim ont annoncé le détail des actifs qu'ils proposent de désinvestir aux Etats-Unis.
Usine Readymix de Metairie, La Nouvelle-Orléans, Louisiane, Etats-Unis.
[©Médiathèque Lafarge – J. Leynse – Capa Pictures]
Lafarge et Holcim ont annoncé le détail des actifs qu’ils proposent de désinvestir aux Etats-Unis. Du côté du groupe français, il y a la cimenterie de Davenport (Iowa), ainsi que 7 terminaux le long du Mississippi. De celui du Suisse, on peut citer 4 terminaux dans le l’Illinois, le Massachussetts et le Michigan, la station de broyage de laitier de Skyway (Illinois) et celle de Camden (New Jersey). Cette proposition de désinvestissement a été négociée avec les équipes de la Federal Trade Commission (FTC) et a reçu son approbation finale, ainsi que celle des autorités canadiennes. Ces désinvestissements sont conditionnés à la finalisation du projet de fusion entre Holcim et Lafarge. La finalisation de la fusion des deux géants est toujours attendue pour le mois de juillet prochain.
En parallèle, Lafarge a présenté son projet de réorganisation des fonctions centrales prévu dans le cadre de la création de LafargeHolcim. Un changement qui serait caractérisé par un équilibre entre un principe de décentralisation allié à des fonctions centrales fortes. Ce projet se traduirait chez Lafarge et à l’échelle mondiale par une suppression nette d’environ 380 postes, dont 166 postes en France (Paris et Lyon). En revanche, il n’aura pas d’impact sur les fonctions opérationnelles en France, qui comptent plus de 4 500 collaborateurs.