Arrivé à la tête d’Hussor en qualité de président, Pierre Weinling a eu comme mission première de piloter le changement de l’actionnariat de l’entreprise.
Arrivé à la tête d’Hussor, le spécialiste alsacien du coffrage métallique, en qualité de président, Pierre Weinling a eu comme mission première de piloter le changement de l’actionnariat de l’entreprise. En effet, depuis 2006, celle-ci était la propriété du fonds Ciclad, qui détenait la majorité de son capital.
Aujourd’hui, l’opération a abouti avec l’entrée de Capital Grand Est, via son fonds Alsace Croissance, à hauteur de 3 M€. Mais surtout, le grand changement concerne le comité de direction d’Hussor qui, à travers un MBO (Management buy-out), reprend l’entreprise par l’acquisition de 20 % du capital. L’apport des dirigeants et des fonds privés partenaires ont ainsi permis à Hussor de faire intervenir Bpifrance et plusieurs banques pour boucler le financement de ce rachat.
Installé à Lapoutroie, dans le Haut-Rhin, Hussor emploie quelque 100 personnes et devrait clôturer son exercice 2016-2017, à fin mars, avec un chiffre d’affaires de 22 M€, contre 19 M€. Pour l’industriel alsacien, l’objectif est, à présent, de renouer avec les chiffres d’affaires historiques de 25 à 26 M€, très dépendants de l’activité de la construction… La stratégie d’Hussor est aussi d’accélérer par l’innovation et la R&D. En particulier, avec le lancement dans le courant de l’année d’une nouvelle banche simplifiée, présentant des réglages automatisés pour réduire toujours plus la pénibilité à l’utilisation. Le second chantier s’articule autour du programme “Usines du futur”, soutenu par le grouvernement. Là, l’idée est de moderniser l’outil de production, de revoir de fond en comble les process de fabrication, et de rationnaliser et robotiser les postes de travail.