Ifsttar : Un siège de haute technicité

Rédaction
13/11/2012

  Pour accueillir les chercheurs de l’Ifsttar, l’architecte Jean-Philippe Pargade a dessiné une vague de béton protégeant une dalle d’essai exceptionnelle. Quand le développement sur chantier rencontre la recherche fondamentale… Le bâtiment s’ouvre donc par un porte-à-faux habité de 12 m, avec quatre étages sur le dos. L’originalité technique tient du fait que la façade, pourvue […]

 

Pour accueillir les chercheurs de l’Ifsttar, l’architecte Jean-Philippe Pargade a dessiné une vague de béton protégeant une dalle d’essai exceptionnelle. Quand le développement sur chantier rencontre la recherche fondamentale…

Le bâtiment s’ouvre donc par un porte-à-faux habité de 12 m, avec quatre étages sur le dos. L’originalité technique tient du fait que la façade, pourvue de nombreuses fenêtres irrégulières, ne permettait pas l’utilisation de renforts. Ainsi, c’est un prémur au maillage sur mesure qui a été mis en place, complétant un plancher alvéolaire de grande portée.

Mais, d’un point de vue architectural, c’est bien la vague de béton, au centre du complexe, qui attire l’attention. Si des réalisations en formes arrondies ont déjà été faites par le passé, très peu d’entre elles formaient des voiles en forme de S. C’est le défi qu’a été lancé à Léon Grosse et à La Française de Montage, qui ont dû inventer coffrages et phasages pour que le béton incarne le trait de crayon de l’architecte.

Pour effectuer leurs essais, les chercheurs de l’Ifsttar ont besoin d’une dalle qui répond à des caractéristiques techniques drastiques : un dalle supérieure de 60 m x 10 m, d’une épaisseur de 95 cm et de 125 cm, dalle qui ne doit pas bouger de plus de 1 mm. Cette dalle est complétée par un mur de réaction en L de 5 m de haut, capable de résister à une poussée de 100 t à l’endroit le plus fragile sans bouger de plus de 1 mm lui aussi.