Qu’il s’agisse du parc social ou des copropriétés, et malgré l’urgence climatique sans cesse réaffirmée, le marché de la rénovation énergétique avec isolation thermique par l’extérieur est difficile.
Retrouvez l’article dans Bâti & Isolation n°37-38.
Qu’il s’agisse du parc social ou des copropriétés, et malgré l’urgence climatique sans cesse réaffirmée, le marché de la rénovation énergétique avec isolation thermique par l’extérieur est difficile. Les incitations réglementaires sont contre-balancées par les réductions des aides (type APL). Et il arrive assez souvent que des opérations longuement mûries n’aboutissent pas en dernière instance, pour des raisons diverses. La bonne nouvelle, c’est qu’au fil des opérations qui se font depuis dix ans, on voit émerger un double savoir architectural et technique.
Tandis que la ré-architecture transcende les ouvrages anciens, tout en les isolant mieux, de nouveaux concepts se profilent pour viser les plus hauts niveaux de performance énergétique et émissive, à côté d’un certain nombre de techniques devenues standards. Par son ampleur et l’immensité de la tâche à accomplir, mais aussi des gains potentiels en matière de lutte contre l’effet de serre, l’habitat collectif français reste un creuset d’innovation.
Enveloppes thermiques, enveloppes budgétaires
Pas de neutralité carbone en 2050 si l’intégralité du parc immobilier n’atteint pas alors la performance basse consommation (BBC). Et le plus tôt sera le mieux. Aussi, le Plan Rénovation du 26 avril 2018, vise l’objectif de rénover 500 000 logements par an, dont 100 000 logements sociaux.
A terme, les 7,5 millions de logements étiquetés F ou G ne seront plus des passoires thermiques. Ce n’est malheureusement pas la première fois que la question de la rénovation énergétique du parc immobilier ancien est posée. Le PREH (Plan de rénovation énergétique de l’habitat) lancé en 2012 fixait les mêmes objectifs sans y parvenir. Selon l’estimation des Echos Etudes, entre 310 000 et 340 000 logements ont fait l’objet de travaux de rénovation énergétique en 2017. Et le marché est jugé attractif, avec un potentiel de près de 20 Md€/an1 .
Retours d’expérience
Parmi les acquis tangibles actuels, les diagnostics de performance énergétique (DPE), qui sont généralisés et les entreprises, qui ont été sensibilisées par le label RGE. Il manque toutefois des indicateurs, permettant de mesurer la progression
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