Difficile de trouver les mots pour qualifier ce qui s'est passé ce mercredi 7 janvier à 11 h 30 à la rédaction de Charlie Hebdo. Nous sommes tous Charlie. Et la plume sera toujours plus forte que le glaive...
Difficile de trouver les mots pour qualifier ce qui s’est passé ce mercredi 7 janvier à 11 h 30 à la rédaction de Charlie Hebdo. Plus encore quand une policière municipale a été prise pour cible puis une épicerie juive aux portes de Paris.
Au-delà de l’assassinat de dix-sept personnes (journalistes, policiers et civils), c’est un attentat contre l’unité de la nation et contre la liberté d’expression qui a été perpétré. Contre la Liberté tout court. Le symbole même de la démocratie et aussi de la France. Cette liberté voulue par la Révolution française en 1789. Aujourd’hui, c’est Voltaire qui vient d’être assassiné. “Je ne partage pas vos idées, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez les exprimer”, a-t-il écrit. Voici le symbole que l’obscurantisme le plus abject a cherché à faire taire. Les marches organisées ce week-end en France et à travers le monde – et surtout la parution ce mercredi 14 janvier de Charlie Hebdo – viennent de montrer l’échec total de l’entreprise terroriste.
La liberté d’expression peut changer le monde. Dans nombre de pays, la presse est muselée, les journalistes emprisonnés, torturés, exécutés. Ceci s’est produit en France, dans le pays de la Liberté.
Je suis un journaliste. Nous sommes des journalistes. Nous sommes un peu morts la semaine dernière. Nous sommes tous Charlie. Mais la plume sera toujours plus forte que le glaive…
Frédéric Gluzicki et la rédaction