JPS Granulats repousse les limites de la décarbonation

Arnaud Le Brun
06/02/2024

Grâce aux partenariats de l’Ademe et de Fiday Gestion, JPS Granulats bénéficie d’une solution de ciment bas carbone équivalente à du CEM VI.

Article paru dans Béton[s] le Magazine n°110

JPS Granulats collabore avec Fiday Gestion, afin de bénéficier de son laitier équivalent à celui de hauts fourneaux. [©JPS Granulats]
JPS Granulats collabore avec Fiday Gestion, afin de bénéficier de son laitier équivalent à celui de hauts fourneaux. [©JPS Granulats]

Côte-d’0r. Fournir à ses clients des bétons bas carbone, telle est la marque de fabrique de JPS Granulats. Mais, grâce à des partenariats, le groupe compte aller plus loin, en proposant une toute nouvelle solution de ciment à empreinte environnementale réduite. Pour y parvenir, via sa filiale 2170 Ciment, le groupe collabore avec Fiday Gestion.

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« L’industriel possède du laitier équivalent à celui de hauts fourneaux, mais non référencé, précise Olivier Stocker, président de JPS Granulats. Nous le réduisons en poudre, puis nous l’associons à du ciment CEM I fabriqué par notre associé Vicat. Nous ajoutons ces deux matériaux à du calcaire micronisé issu de nos carrières. Ensuite, nous procédons au mélange dans notre cimenterie située à Villiers-la-Faye. Ceci, afin de produire un ciment bas carbone, équivalent à du CEM VI. Les essais ont été réalisés avec succès. Nous atteignons 324 kg CO2 éq/t. Notre objectif est de faire évoluer les normes comme par le passé avec la NF EN 197-6. »

Un appui financier

Pour obtenir cette toute nouvelle solution, 2170 Ciment bénéficie d’une subvention de 150 000 € de la part de l’Ademe, l’agence de la transition écologique. Un appui financier qui a permis d’installer, au mois de juin 2023, un deuxième microniseur. Celui-ci permet de broyer le laitier fourni par Fiday Gestion. Tandis que le premier est dédié au calcaire. « 2170 Ciment a été la première cimenterie par mélange à être homologuée en France. Et grâce aux partenariats de l’Ademe et de Fiday Gestion, nous repoussons les limites. L’objectif est de minimiser le taux de clinker pour en atteindre 30 à 40 %. D’ici le mois de juin 2024, nous allons procéder à un chantier test. Il s’agit de la construction d’un bassin pour une serre aquatique qui capte du CO2 », conclut Olivier Stocker.

Article paru dans Béton[s] le Magazine n°110

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