Pour faire face aux complications liées au confinement du pays, les organisations professionnelles du BTP - FNTP, FFB et Capeb - demandent au gouvernement un arrêt provisoire des chantiers. Pas de réponse, pour le moment de l’exécutif...
C’est par un communiqué commun que la FNTP, la FBB et la Capeb ont alerté le gouvernement sur leurs difficultés actuelles. Avec le confinement du pays et la nécessaire lutte contre la propagation du Covid-19, les entreprises du BTP sont dans le flou. Les organisations professionnelles rappellent qu’elles font face à « des mesures de protection, qui ne sont pas toujours assurées pour les salariés, en l’absence notamment de masques de protection ».
Ainsi qu’à « des donneurs d’ordre qui, de manière éparpillée, arrêtent certains chantiers ». Mais aussi « à des difficultés majeures d’approvisionnement » et à des « interventions des forces de l’ordre pour interrompre des chantiers ». Ce qui, en résumé, provoque une désorganisation du secteur, « des risques sanitaires et une incompréhension mêlée d’inquiétude légitime à la fois des chefs d’entreprise et des salariés ».
C’est pourquoi, en rappelant que le BTP emploie 2 millions de personnes, les 3 organisations syndicales demandent l’arrêt provisoire des chantiers. Une pause d’une dizaine de jours, qui exclurait les chantiers considérés comme urgents, pour permettre à la filière de se réorganiser. Afin notamment d’agir, d’une manière commune.
Pour le moment, le gouvernement n’a pas répondu à cette demande. Mais la situation devrait évoluer rapidement.