Faire formuler son béton, assurer un contrôle externe, être conseil en prescription : autant de missions qu’assurent les laboratoires bétons indépendants.
Pour faire un dessert, il faut les bons ingrédients. Pour les laboratoires d’essais béton, c’est la même chose. Afin d’être sûr que le soufflé au chocolat ne retombe pas ou encore que la crème prenne et ne devienne pas toute liquide, les bons dosages doivent être respectés. Comme le pâtissier, le technicien et/ou ingénieur de laboratoires d’essais béton veillent à ce que son produit tienne toutes ses promesses. Pour cela, le béton est soumis à toute une batterie de tests. Présentés dans les lignes qui suivent, les acteurs sont nombreux autour de la paillasse. Ceci, pour trouver la bonne recette.
Dossier réalisé par Sivagami Casimir
APC Ingénierie : Un large panel de prestations
Basé en Ile-de-France, dans l’Est et dans l’Ouest de la France, APC Ingénierie compte une trentaine d’ingénieurs et techniciens supérieurs. Mise au point de formulation, essais en laboratoire et sur bétons frais, sondages structurels ou encore diagnostics de pathologie, l’entité propose un large panel de prestations en fonction de la demande. Pour y répondre, APC Ingénierie dispose d’un site d’essais à Morangis (91) de plus de 1 000 m2 et un autre laboratoire à Vigneux-de-Bretagne (44) de 200 m2.« Nous sommes équipés de trois rectifieuses double-face, de six presses de 1 à 300 t de capacité avec pupitre automatisé et de tous les équipements nécessaires aux essais sur bétons et sur coulis », détaille Samuel Turle, directeur de l’entreprise. Dans l’Hexagone et à l’étranger pour des groupes de construction français, APC Ingénierie intervient à différents niveaux. « En fonction des opérations, nous travaillons, soit avant les travaux pour des montages de DCE1avec les maîtres d’œuvre ou en réponse aux appels d’offres. Soit pendant le chantier, principalement pour des entreprises de fondations spéciales et de travaux spéciaux. Et après en collaboration avec les cabinets d’expertises d’assurances, auprès des experts judiciaires sur des litiges ou des ouvrages en béton présentant des désordres. » APC Ingénierie bénéficie d’un agrément SNCF, et tous ses équipements et matériels de laboratoire sont étalonné et contrôlés par le Cérib et accrédités Cofrac. « Nous participons aussi aux essais d’inter-comparaison organisés tous les deux ans par Ginger CEBTP », conclut Samuel Turle.
1Dossier de consultation des entreprises.
Assistance Béton et Contrôle : L’accompagnement comme point de départ
Le laboratoire indépendant Assistance Béton et Contrôle (ABC) a été créé en 2005 par Thomas Jordy, anciennement cadre dans un grand groupe spécialisé dans les matériaux. Ce laboratoire s’adresse aux prescripteurs, aux utilisateurs et producteurs de matières premières de l’industrie du BTP. « L’accompagnement des acteurs de la construction, architectes, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre fait partie d’un axe d’excellence du laboratoire, explique Thomas Jordy. Nos équipes réalisent des analyses et des contrôles fiables et exigeants, qui permettent de répondre aux normes en vigueur. »Implanté à Béziers, le laboratoire ABC couvre surtout le Languedoc-Roussillon. « Nous assistons techniquement nos clients pour la mise en œuvre sur chantier, pendant les travaux et intervenons, si nécessaire, après pour des études diverses de structure. »Le laboratoire ABC réalise des analyses de matériaux de construction, « principalement le béton, les granulats et le ciment »et des diagnostics dans les structures, à travers des essais destructifs ou non destructifs. « Nous effectuons aussi des analyses sur les sols par de l’identification et des essais de portance », conclut Thomas Jordy. Par ailleurs, le laboratoire est audité tous les ans par la marque NF. Il est inscrit sur la liste d’aptitude de la SNCF et participe aux essais inter-laboratoires nationaux (CILs).
ATCM : Présent sur tous les fronts
Assistance technique construction matériaux (ATCM) a installé ses bureaux et son laboratoire central dans le Sud de la France, à Pelissanne. L’entreprise intervient sur tout le territoire français et à l’étranger. « En ce moment, nous participons au chantier, qui accueille le Barracuda, ce sous-marin nucléaire français de dernière génération, à Toulon, décrit Alain Gouin, directeur général d’ATCM. Les missions qui nous ont été confiées par notre partenaire Vinci, vont du conseil technique sur les formules de béton, jusqu’au suivi des bétonnages, afin de garantir la qualité des matériaux mise en œuvre. En effet, ces bétons doivent présenter la durabilité nécessaire à ce type d’ouvrages, en site maritime. Nous contrôlons l’ensemble des caractéristiques du béton frais et durci, notamment du C60/75 mis en œuvre. »De plus, ATCM est récemment intervenu sur le viaduc de Bonne, à travers son agence de Gap. « Nous avons mis au point la formule – un béton C34/45 XF4 G+S – avec des épreuves d’études complètes, réalisées dans notre laboratoire de Pélissanne. »Le laboratoire a aussi suivi le bétonnage et le contrôle en collaboration avec le Cerema d’Aix-en-Provence. « Les derniers coulages viennent d’être effectués avec succès et aucune toupie n’a été rejetée sur la totalité de l’opération ! »Par ailleurs, ATCM participe au chantier Iter1(études de formulation, suivi des bétons lourds sacrificiels…) et sur plusieurs lots du Grand Paris avec NGE.
1Installé dans les Bouches-du-Rhône, Iter rassemble 35 pays. Ce projet consiste à construire le plus grand tokamak du monde, une installation qui doit démontrer que la fusion nucléaire - l'énergie du Soleil et des étoiles - peut être utilisée comme source d'énergie à grande échelle, non émettrice de CO2, pour produire de l'électricité.
Auto Béton Contrôles : Expérience et fidélisation
Depuis une quinzaine d’années, Auto Béton Contrôles (ABC) connaît une croissance constante. « Nous avons réussi à fidéliser nos clients grâce au bouche-à-oreille, mais aussi à la compétence de nos services et à la qualité de nos prestations », explique Nicolas Flour, gérant. Avec 15 implantations en France, dont un centre technique basé à Meyzieu (69), ABC compte 48 collaborateurs. « Nous couvrons différentes typologies de clients. Des carriers pour le suivi des granulats, rédaction et suivi du système qualité. Et des bétonniers indépendants dans le cadre de la formulation, les contrôles, l’accompagnement à la certification NF... »De plus, ABC collabore avec des constructeurs nationaux dans le bâtiment ou le génie civil pour des contrôles béton à l’état frais, durci ou des essais de durabilité. Mais aussi pour des essais sur ouvrages comme des auscultations soniques, impédances ou diagnostics sur bétons par carottage, radar ou ferroscan. Parmi ses chantiers de référence, ABC intervient actuellement sur plusieurs lots du Grand Paris Express, la tour Trinity à La Défense et les tours Duo. Le laboratoire est aussi acteur dans le génie nucléaire (Flamanville, Penly, Paluel ou Cruas…) pour des suivis thermiques, suivis de coulages et autres essais mécaniques. « C’est fort de ces retours d’expériences que notre laboratoire s’est construit un nom sur le marché du contrôle des matériaux de construction », conclut Nicolas Flour.
Axylis : Labo de groupe
Axylis dépend du groupe Minier, industriel du centre de la France producteur de sables, graviers et bétons. « Le laboratoire dispose de sa propre entité depuis 2004, explique Etienne Bazin, responsable du laboratoire. Et nous sommes audités tous les ans, dans le cadre du marquage CE Granulat et NF BPE. »Sur les chantiers, les équipes d’Axylis sont habilitées à contrôler la consistance du béton frais, le dosage en fibres métalliques. Mais aussi à réaliser des éprouvettes béton, des essais de convenance et à mesurer la densité de surface. « Nous intervenons surtout lors du coulage, sur le produit béton en tant que tel, pas sur les ouvrages. »
Dans son laboratoire, établi dans le Vendômois, Axylis propose différentes prestations, telles que l’analyse granulométrique par tamisage pour les granulats, la détermination de la résistance au gel/dégel, des essais chimiques (soufre, sulfates, chlorures, composés organiques, alcalins…), l’air occlus, l’affaissement ou encore l’étalement sur béton frais.
CEMB : La compétence made in Haute-Savoie
Situé au cœur de la Haute-Savoie, le Centre d’études des matériaux et des bétons (CEMB) est spécialisé dans l’étude, les essais et l’analyse des bétons et de ses constituants. Depuis 1985, il intervient à différents niveaux d’exécution des travaux dans le bâtiment, le génie civil et les travaux publics. « Notre domaine d’activité s’étend de la reconnaissance des sols, aux pathologies d’ouvrages, en passant par l’ensemble des essais béton, indispensables à chaque étape d’un projet,explique Arnaud Lachal, responsable du CEMB. Une construction en béton, qui offre satisfaction et performance, repose sur un matériau doté de propriétés adaptées. La qualification de ces dernières se définit à travers toute une gamme d’essais sur matières premières, d’études, de convenances, de contrôles sur bétons frais et durcis. » Avec une douzaine de salariés investis, le CEMB travaille sur chantiers, en centrales à béton ou en carrières. « Notre champ d’action se déploie en Haute-Savoie, dans l’Ain – Pays de Gex – et en Suisse. La technicité, la réactivité et la confiance font partie des valeurs de notre entreprise, avec comme objectif commun la satisfaction de nos clients. »
Cérib : Accompagner l’innovation
Basé à Epernon, le Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton (Cérib) a pour rôle d’accompagner l’innovation, d’améliorer la productivité et de développer la qualité dans l’industrie du béton. Il dispose ainsi d’un large panel d’équipements dédiés à l’analyse du béton. « Parmi nos nombreuses activités, nous souhaitions mettre l’accent sur l’accompagnement que l’on fait autour des éco-quartiers, explique Anouk Thebault, directrice relations avec l’environnement professionnel. Nous travaillons au niveau du souterrain, en passant par les voiries, les sols et les bâtiments. Tout en ayant une réflexion sur l’impact environnemental. »Au niveau des souterrains, que ce soit pour la création de voussoirs pour le métro ou de réseaux humides, le Cérib est capable de réaliser des essais mécaniques, de résistances et de pérennité des installations. « Concernant les sols, nous pouvons faire des essais de perméabilité, mais aussi des essais de glissance, de frottement et d’acoustique. » En termes de bâtiment, le Centre bénéficie du matériel nécessaire pour de l’aide à la formulation (résistances mécaniques, performances thermiques/acoustiques, résistance au feu…) et prend de plus en plus en compte la problématique de l’économie circulaire. « Il y a une montée en puissance de l’économie circulaire et donc des formulations, qui prennent en compte les bétons agro-sourcés ou encore les granulats recyclés. C’est ici, l’atout du Cérib. Nous avons l’expérience et les compétences pour intégrer l’innovation et les valider avec un programme d’essais adapter », conclut Anouk Thebault.
Ginger CEBTP : En amont, en cours et en aval
« L’activité “laboratoire” est assez importante au sein de Ginger, explique Maxime Poux, responsable communication chez Ginger CEBTP. Concernant les bétons, nous assurons leurs caractérisations et leurs analyses. »En effet, l’entreprise est spécialisée dans l’ingénierie des sols, les essais sur les matériaux et dans la “santé” des ouvrages et des bâtiments. « Nous disposons d’une quarantaine d’agences en France, qui vont assurer le b.a.-ba des analyses. Celle basée à Elancourt va répondre à des problématiques plus complexes et interagir avec tout notre réseau. » Ginger CEBTP travaille en amont, en cours et en aval d’un chantier. « Nous optimisons des formulations de bétons, en fonction des constructions, avec essais de fluage ou encore tests de tassement, complète Maxime Poux. Pour la réalisation d’un pont au Panama, nous avons analysé des éprouvettes durant 6 mois à 1 an pour voir comment le béton se comporte dans le temps. » In situ, Ginger CEBTP va garantir un contrôle béton et veiller à sa bonne mise en œuvre. « Nous pouvons aussi intervenir dans le cadre d’études pathologiques. Par exemple, nous avons diagnostiqué l’ancien pont de Terenez, en Bretagne, qui était atteint d’alcali-réaction. Nous avons même supervisé sa déconstruction. »
Laboratoire BPE : Expert du patrimoine
Le Laboratoire BPE (Béton patrimoine expertise) a été créé, en 2009, par Stéphane Logel et sa co-associée Claire Lorentz. Avec ses huit collaborateurs, le laboratoire s’intéresse aux bâtiments existants et plus particulièrement aux mobiliers anciens. « Notre domaine de prédilection s’étend des constructions du tout début du siècle dernier aux années 1980, explique Stéphane Logel. Près de 70 % de nos missions consistent à réaliser des diagnostics avant travaux, d’évaluer et de détecter les différentes pathologies présentes, pour les maîtres d’ouvrage et les architectes. Le reste de notre activité est dédiée à la réalisation de contrôle pour les entreprises de réparation. »Basé à Dimbsthal (67), le site est certifié OPQIBI et agréé par le Laboratoire de recherches des monuments historiques (LRMH). « Nous sommes équipés de matériels de dernière génération au laboratoire, mais aussi pour des analyses in situ. »Ces équipements sont répartis sur près de 400 m2avec un espace de préparation (échantillons), une salle de sciage avec extraction et une de microscopie, une zone de préparation chimique équipée de hottes d’extraction et de balances de précision. Deux laboratoires d’analyses chimico-physiques et une salle dédiée au Libs (spectroscopie sur plasma induit par laser) complètent le dispositif.
Le Laboratoire BPE compte parmi ses chantiers le palais de Iéna, l’Unesco ou encore la Halle Freyssinet. Il est actif en France « et un peu à l’international sur la côte Ouest-africaine », conclut Stéphane Logel.
Laboratoire indépendant savoyard : Des contrats à l’année
Créé en 2006, le Laboratoire indépendant savoyard (LIS), basé à Ville-la-Grand (74), est spécialisé dans le contrôle qualité des bétons et des granulats. L’entreprise intervient dans les zones des Deux Savoie, de l’Ain et de l’Isère. « Essais sur béton frais, affaissement au cône d'Abrams, masse volumique, teneur en eau, essai physique pour bétons spéciaux… nous fonctionnons surtout en contrat à l’année, explique Vanessa Barbaz, responsable laboratoire. Nous travaillons en ce moment avec sept centrales à béton, une usine de préfabrication et quatre carrières pour le contrôle de leurs bétons et granulats. » Composé d’une équipe de trois salariés, le LIS réalise des suivis de certifications NF pour les centrales, crée des documents qualité (MAQ ou PAQ). « Et nous assurons une assistance technique au niveau des audits. »L’entreprise agit aussi sur site, à l’image du chantier du Centre hospitalier ALP Alpes Léman. « Les 50 000 m3 de béton mis en œuvre ont été fabriqués sur la base de nos formulations », complète Vanessa Barbaz. Et de conclure : « Nous avons aussi une petite branche pour des essais de plaques de portance de sol en direction des entreprises de travaux publics » Tel le calcul du coefficient de réaction de Westergaard NF P 94-117-3 pour plates-formes de dallage.
LD Contrôles : « Le chantier n’attend pas »
LD Contrôles est spécialisée dans le contrôle et la vérification des bétons, granulats et sols pour le bâtiment, les travaux publics et les ouvrages d’art. « Il y a trois ans, nous nous sommes équipés d’enceintes et d’un microscope, permettant de déterminer l’aptitude d’un béton à résister au gel et aux sels de déverglaçage, explique Laurent Dujols, directeur technique de LD Contrôles.Dans notre centre technique d’Aurillac, nous pouvons désormais réaliser des essais d’écaillages et déterminer le facteur d’espacement – L Barre –, tous deux accrédités Cofrac. Comme “le chantier n’attend pas”, ces acquisitions nous permettent d’être plus réactifs. »Le laboratoire a aussi enrichi son parc de matériels avec un petit malaxeur destiné à la fabrication de chapes et de mortiers-ciments. « Nous proposons ainsi plusieurs types d’essais : compression, flexion, retrait… » Enfin, récemment, LD Contrôles a crée un pôle métrologie avec un ban optique. « Cela nous permet de vérifier l’ensemble des tamis pour les laboratoires des carrières et des centrales à béton. Nos services qualité et métrologie sont aujourd’hui à l’écoute de nos clients, afin d’intervenir sur leurs sites et vérifier l’ensemble de leur matériel de laboratoire », conclut Laurent Dujols.
Lerm : La bonne formulation
Dès 1988, le Lerm a été créé à l’initiative d’ingénieurs et de techniciens issus de l’ancien centre technique de l’industrie cimentière (Cerilh), établi à l’après-guerre lors de la reconstruction. « Nous étions alors spécialisés sur le contrôle physico-chimique des ciments, puis très vite ouverts aux bétons et aux pierres de construction, explique Bernard Quénée, directeur général délégué du Lerm. Et nous avons cette particularité atypique pour un laboratoire, de ne pas réaliser, ou très peu, de contrôles sur chantier. » Implanté dans le centre historique d’Arles, le Lerm dispose d’un grand plateau technique de 3 000 m2 où travaillent près de 80 personnes. L’entreprise dispose aussi de quatre agences technico-commerciales sur le territoire national. « Nous accompagnons sur la formulation des bétons et notamment des bétons durables, avec la spécificité de s’adapter aux matériaux locaux. » En effet, l’économie circulaire, le recyclage et la valorisation sont des thématiques chères au Lerm. « Par exemple, sur le chantier du tunnel de la future ligne Lyon-Turin, les travaux génèreront près de 27 Mm3 de déblais. Nous menons des études sur la qualification de ces matériaux, afin de rendre le chantier plus vertueux, en les utilisant dans la formulation des bétons » Le Lerm, qui est présent à l’international, se positionne comme un acteur fort sur les sujets de diagnostic et de maintenance des ouvrages et des bâtiments.
Sigma Béton : Un service complet
Avec près de 17 laboratoires en France, et une centaine de techniciens et d’ingénieurs, Sigma Béton fonctionne depuis 1972. « La réactivité, la technicité, la rigueur et notre démarche qualité, garanties par la certification ISO 9001 et l’accréditation Cofrac Essais, font que nous allons plus loin que l’édition d’un rapport, explique Damien Rogat, directeur de Sigma Béton. La notion de service est primordiale et nous souhaitons apporter une vraie assistance à nos clients. De plus, le service R&D, bénéficiant de l’agrément au titre du crédit impôt recherche, est un appui majeur pour les innovations futures. » Depuis 2 ans, le laboratoire a mis en place un réseau de chargés d’affaires. Ces derniers sont désormais les référents uniques d’un projet. « Chacun d’eux va définir en amont les besoins du client, alerter en cas de dérive et participer aux réunions de chantier. » Parmi les projets de référence, Sigma Béton compte le viaduc de Millau, les tours Oxygène et In City, l’extension de Monaco et est présent sur 6 réalisations du Grand Paris Express. « Nous travaillons aussi dans les Dom-Tom et à l’étranger – Côte d’Ivoire, Kazakhstan…-, c’est un axe que nous développons de plus en plus. Ici, nous proposons des études de formulations, des convenances, et des formations », conclut Damien Rogat.