Modifié le 13/08/2020 à 19:24
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et la Fédération française du bâtiment signent un accord-cadre de trois ans sur l’amélioration des performances environnementales des bâtiments.
Jacques Chanut, président de la FFB et Bruno Lechevin, président de l’Ademe signent un accord-cadre de trois ans lors du salon Batimat pour l’amélioration des performances environnementales des bâtiments. [©ACPresse]O
Le 7 novembre dernier, devant les professionnels du bâtiment à l’occasion du salon Batimat, Bruno Lechevin, président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (
Ademe) et
Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment (
FFB) ont signé un nouvel accord-cadre et ont ainsi renouvelé leur volonté d’avancer ensemble dans l’amélioration des performances environnementales des bâtiments. Ce partenariat de trois ans consiste à poursuivre leur coopération dans les domaines de la rénovation énergétique, de la construction neuve, de l’économie circulaire et de la gestion des déchets de chantier.
« Au moment où s’ouvre la COP 23, est-ce que nous avançons assez vite ? s’interroge Bruno Lechevin.
A travers cet accord, nous voulons éradiquer les passoirs énergétiques, amplifier et accélérer les différentes démarches, en renforçant l’efficacité des dispositifs de certifications, et en développant des offres globales destinées aux ménages, ainsi que des partenariats entre les entreprises et les collectivités territoriales. » Pour les deux organismes, la filière “bâtiment” a un rôle primordial dans cette transition écologique.
« Même si le marché de la rénovation énergétique n’a pas eu encore le boom attendu, rappelle Jacques Chanut,
la FFB est prête à faire avancer les choses. » Pour le président de l’Ademe, il faut que la filière se saisisse des opportunités qu’offrent les différentes réglementations de transition énergétique.
« Il faut que les professionnels s’approprient les nouveaux marchés et partagent les retours d’expérience du label E+C– », conclut Bruno Lechevin.