La traditionnelle présentation des résultats du groupe Lafarge a aussi été, pour le cimentier, l’occasion d’un petit focus sur l’Afrique subsaharienne.
La traditionnelle présentation des résultats du groupe Lafarge a aussi été, pour le cimentier, l’occasion d’un petit focus sur l’Afrique subsaharienne. Une zone qui s’inscrit en totalité dans les leviers de croissance organique du groupe qui entend « poursuivre notre croissance sur les marchés émergents », souligne Bruno Lafont, Pdg de Lafarge.
Avec 13 cimenteries et 4 stations de broyage, la zone subsaharienne – qui s’étend pour le groupe du Kenya à l’Afrique du Sud, le long de l’Océan indien, complété par la zone du Nigéria – a généré, à lui seul, un chiffre d’affaires de 1,8 M€ (sur un total de 15,2 M€, soit plus de 10 % de l’activité). Aujourd’hui, la production de ciment Lafarge y atteint 20 Mt – autant que la totalité du marché français. Elle devrait être de 30 Mt à l’horizon 2017. « Nous prévoyons une augmentation de la production de 8,5 Mt par la mise en place de lignes additionnelles sur les installations au Nigéria, en Tanzanie et en Zambie, confirme Bruno Lafont. Et des opérations de dégoulottage seront réalisées dans tous les pays, pour des capacités complémentaires de 1,5 Mt. » Par “dégoulottage”, on entend “optimisation des installations existantes pour permettre d’augmenter leurs capacités de production”. Et Bruno Lafont, de conclure : « Le ciment est un produit de première nécessité et il est impossible de s’en passer ! »