Le 1er mai, la Commission britannique de la concurrence a annoncé que Lafarge et le minier Anglo American devaient procéder à la cession d’un “portefeuille significatif d’opérations”, en échange de son feu vert à un projet de coentreprise entre les deux groupes.
Le 1er mai, la Commission britannique de la concurrence a annoncé que Lafarge et le minier Anglo American devaient procéder à la cession d’un “portefeuille significatif d’opérations”, en échange de son feu vert à un projet de coentreprise entre les deux groupes. Sans ces cessions, le régulateur estime que le rapprochement entre les deux entreprises nuirait à la concurrence au Royaume-Uni. En février 2011, Lafarge et Anglo American avaient annoncé un projet de fusion de leurs activités matériaux de construction dans le pays, au sein d’une coentreprise détenue à parts égales. Le 21 février dernier, la Commission britannique de la concurrence avait déjà indiqué qu’à ses yeux, la fusion des activités des deux groupes, dont le chiffre d’affaires cumulé sur la base de 2010 atteignait 2,1 Md €, présentait des risques pour la libre concurrence et que pour y remédier, les deux partenaires devraient céder des actifs. Elle n’a pas chiffré le montant de ces derniers, mais ils devraient comprendre notamment une usine de ciment, deux usines d’asphalte ou encore une carrière. Bref un ensemble suffisant pour permettre l’entrée d’un nouveau concurrent sur le marché.