Mardi 4 novembre, Ashaka Cement, le site nigérian de Lafarge, a été victime d’une attaque terroriste visant à s’emparer des réserves de dynamites présentes dans les stocks de l’usine cimentière.
Mardi 4 novembre, Ashaka Cement, le site nigérian de Lafarge, a été victime d’une attaque terroriste visant à s’emparer des réserves de dynamites présentes dans les stocks de l’usine cimentière. Des sources sur place désignent Boko Haram, la secte islamiste qui sévit dans le pays, comme l’auteur des faits.
Selon Tanimu Ayuba, un voisin du site, interrogé par Reuters, six pick-up se sont introduits dans l’enceinte de l’usine, avec à leur bord des hommes armés : « Ils ont embarqué le plus de dynamite qu’ils ont pu et sont repartis. Ca a été très vite ».
Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer du côté de Lafarge qui subit là sa deuxième attaque terroriste en deux mois après qu’un site syrien ait été la victime d’une attaque similaire. « Aucun coup de feu n’a même été tiré », d’après Abdullahi Maina, autre témoin de la scène interrogé par Reuters.
Bruno Lafont, Pdg de Lafarge, a affirmé mercredi que : « tout était retourné à la normale. L’usine a été la cible d’une intrusion par des personnes qui étaient étrangères à la cimenterie. Il n’y a pas eu de blessé. Il n’y a pas de dégâts dans l’usine ». L’AFP précise que les employés avaient repris le travail normalement dès mercredi matin. La sécurité du site reste tout de même en question.