LafargeHolcim s’investit dans l’archéologie préventive au sein de ses sites d’extraction de granulats, en signant une convention avec l’Institut national de recherches archéologiques préventive.
En 1997, des chercheurs déterraient dans la Vienne “Les Dames de Naintré”. Ces deux femmes particulièrement bien conservées pour leur âge reposaient dans un tombeau en pierre du IIIe siècle. Quelques années après, en 2014, c’est un fossile de reptile marin de 180 M d’années, qui est retrouvé près de Lyon. Puis en 2016, un site militaire datant du IIe siècle avant notre ère, livre ses secrets à proximité d’Orange. Mais quels sont leurs points communs docteur Jones ? Ces découvertes ont toutes été réalisées dans des carrières. Pour contribuer à la sauvegarde du patrimoine et les partager le plus largement possible, LafargeHolcim a signé une convention nationale avec l’Institut national de recherches archéologiques préventive (Inrap). Pour une durée de trois ans, ce partenariat en faveur de l’archéologie préventive sur les sites d’exploitation de granulats porte sur différentes actions. « Grâce à ce partenariat et à l’expertise de l’Inrap, nous mettons en place un dispositif d’archéologie préventive au niveau national pour nos sites d’exploitation de granulats, avec l’ambition de contribuer ainsi à la sauvegarde et à la diffusion du patrimoine, explique Eric Prieur, Dg de LafargeHolcim Granulats. L’Inrap est pour nous un partenaire incontournable, à la fois pour valoriser les découvertes auprès du grand public et pour sensibiliser nos collaborateurs. »
Archéologie, fédora1 et granulats
L’organisme pourra ainsi réaliser des diagnostics ou des fouilles archéologiques susceptibles d’être prescrites par l’Etat sur les 150 sites d’extraction de l’industriel en France. Chaque année, une trentaine de fouilles actives sont menées dans ces carrières. « L’Inrap partage l’engagement de LafargeHolcim en faveur d’un développement durable des territoires, déclare Dominique Garcia, président de l’institut. L’archéologie préventive étant une source de connaissances sur l’histoire du sol, du sous-sol et des sociétés qui les ont occupés, nous nous réjouissons d’accompagner la réflexion de du groupe dans le domaine patrimonial, afin de concilier ses projets industriels et d’aménagement du territoire lors de leurs travaux partagés. » Les deux entités prévoient d’organiser des actions culturelles locales (expositions, visites, rencontres…) aux adeptes du fédora et du fouet, mais aussi aux férus d’histoire.
1Le fédora est un large chapeau en feutre, popularisé par le personnage d’Indiana Jones, mais célèbre depuis des décennies sous le nom de borsalino.